Le portail Radioamateur.org a publié la traduction intégrale du dernier compte-rendu de la réunion du Conseil d’Administration de l’IARU qui a eu lieu à Cancun, Mexique les 21 et 22 Septembre 2013.
Après avoir annoncé les noms du nouveau président et de son vice-président, le compte-rendu attaque dès son chapitre 2 la discussion à propos des associations membres qui ne représenteraient pas l’ensemble des amateurs de leur pays. Le texte exact en anglais est le suivant : ” 2. The Council discussed the issue of some member-societies failing to represent all of the amateurs in their country. ”
On parle bien de “quelques associations” qui n’assureraient pas — soit pas du tout, soit pas correctement probablement — une représentation de tous les radioamateurs de leur pays.
En France, l’association IARU est bien entendu le REF. Les deux associations ont d’ailleurs une histoire commune puisque l’IARU a été créée le 18 Avril 1925 à la Sorbonne, à Paris, et la première AG du REF aura lieu quelques jours plus tard en Mai 1925.
Depuis lors, l’organisation est ainsi faite qu’une, et une seule, association représentant l’IARU n’est possible dans chaque pays. Et cela fonctionne depuis près de 90 ans comme cela. L’association est responsable du bureau QSL et donc de l’acheminement des cartes QSL selon les règles de l’IARU ; de représenter tous les radioamateurs du pays, et donc de défendre le statut et les acquis du radioamateur, y compris celui qui ne serait pas membre de l’association nationale locale.
Ce compte-rendu ajoute : “Le CA réfléchit aux façons de travailler avec ces sociétés non membres pour s’assurer que les intérêts de tous les amateurs sont représentés dans ces pays où les sociétés membres y échouent.”
Pour le moment nous n’en savons pas beaucoup plus, mais il sera très intéressant de suivre cet aspect de l’évolution de l’organisation associative du service amateur.
