Communication associative : comment est-ce possible ?

La météo n’est pourtant pas au niveau de provoquer des coups de soleil aux vacanciers, non ? Ou bien le froid est-il le fait de l’ennui de certains responsables associatifs qu’ils se permettent des billets totalement insensés sur le web ?

On a critiqué le REF quand il ne communiquait pas ou quand il communiquait mal. La fin de période du REF-u a été une catastrophe en communication, étrillé qu’il était par feu Onlineradio et autres blogs sulfureux.

Puis, à partir de 2013, le REF, redevenu simple association, s’est un peu plus ouvert en terme de communication et de fonctionnement. Malgré un nombre d’attaques, d’insultes et de diffamations de la part de nombreux sites/blogs, le CA de l’époque jusqu’à aujourd’hui, et sous l’impulsion de son président, n’a jamais souhaité entrer dans une escalade sans fin et est resté de tout temps en dehors des polémiques et attaques stériles.

Seuls quelques dérapages ou attaques frontales ont pu donner lieu à des communiqués officiels, fermes mais polis et sans jamais un seul écart, qu’il soit sur le fond ou sur la forme.

C’est ce type de comportement qui lui permet d’assurer son statut de première association radioamateur française — par la longévité, par le nombre d’adhérents, par le poids financier, par l’importance des projets, par l’organisation quotidienne de la vie radioamateur en France de par son statut de représentant IARU — et d’être vue et appréciée comme une association sérieuse, pérenne et sensée vis à vis de notre administration de tutelle.

Mais que penser de ça ?

Non, ce n’est pas le REF qui communique comme cela. Si c’était le cas un jour, je renverrais ma carte d’adhérent dans l’heure !

Non, c’est pourtant aussi une association nationale radioamateur, vieille de bientôt 50 ans, membre d’une fédération radioamateur qui veut parler d’égal à égal avec l’IARU malgré une différence énorme d’adhérents, ayant connu divers CA et remous, mais qui nous avait habitué jusqu’au début des années 2000 à un peu plus de sérieux.

À noter qu’elle n’hésite pas à attaquer le REF sur tous les sujets, pour un oui ou non. À se demander si le seul fait de vouloir exister permet tout et n’importe quoi.

Pourquoi un tel déferlement ? Apparemment pour ce billet sur un blog à filiation Onlinesque mais beaucoup plus calme qu’à la belle époque…

Mon avis de radioamateur, car ces personnes nous représentent, qu’on le veuille ou non, auprès de l’administration où elles sont invitées par soucis démocratique mais certainement pas par niveau de représentativité, est le suivant :

    • sur le fond : quel est l’intérêt pour une association nationale radioamateur d’écrire — qu’elle le fasse est encore un autre débat — qu’elle sollicite des personnes qui utilisent des fréquences hertziennes en toute illégalité ? Le faire en toute discrétion par soucis de ‘formation’ et surtout en s’assurant de la transformation en licence, pourrait se défendre. Mais l’annoncer publiquement dans un texte au vitriol où l’on dénonce des guéguerres et des personnes n’ayant ni éthiques, ni morales et qu’on prône soi-même le piratage et l’utilisation de fréquences non autorisées, j’ai peur de ne pas comprendre l’effet recherché !? Ni auprès de qui…
    • sur la forme : quel intérêt d’utiliser des termes injurieux, insultants, stigmatisants ? Cette association pense-t-elle s’assurer un minimum de sérieux, de rassurer ses adhérents sur sa capacité à rester calme, prendre du recul et de la hauteur sur des évènements microcosmiques qui n’intéressent qu’une pincée de personnes ? Pense-t-elle créer un mouvement de sympathie en mettant les gens dos à dos ?
    • sur les indicatifs spéciaux : leur utilisation est une honte quand ils le sont en dehors de tout intérêt pour la radio. Comme c’est aussi le cas de toute manifestation n’ayant aucun rapport avec la radio et pour laquelle chacun prétendra faire “la promotion du radio-amateurisme
      Voici ce que dit le formulaire de l’ANFR à propos de la demande d’un indicatif spécial : “Les utilisateurs s’engagent à utiliser l’indicatif spécial dans le cadre exclusif de la réglementation des Services d’amateur. Toute utilisation sans lien direct avec le Service d’amateur engage la responsabilité des utilisateurs. Rappel : Chaque opérateur disposant d’une station personnelle doit l’avoir déclarée auprès de l’ANFR

Après ça, en quoi Alan Turing, le commandant Cousteau, les mines de charbon, les châteaux, les colombiers, les moulins ou la guerre de 14 ont un rapport de près ou de loin avec le service amateur ?

Comme ce genre d’évènement commémoratif ne concerne que nous — et n’allez pas me raconter que cela attire des questions ou des vocations quand on commémore Nicolas Tesla pendant la fête du saucisson ! — ne pourrait-on pas plutôt commémorer des gens qui ont compté pour le radio-amateurisme français ou le service amateur ? Le général Ferrié ? Lucien Lévy ? F8AB ? F8TD ? F8TM ? F8OP ? F9RP ? F5AD ? sont des noms et indicatifs qui viennent à l’esprit pour ceux qui s’intéressent à autre chose qu’aux QSL…

Hallucinant que tout ça !

PS : si l’article devait disparaitre du site original, je tiens à disposition une copie intégrale du texte.
F8BXI

A propos de F8BXI

Le voyage est la récompense…

2 commentaires à propos de “Communication associative : comment est-ce possible ?”

  1. Rétroliens : Indicatifs Spéciaux .. La suite - RADIOAMATEUR-ONLINE

  2. Bonjour,

    Vous remettez en cause plus de 80% du trafic radioamateur. Pour le peu qu’il en reste.
    Les 20% restant les concours. Bof

    Un bon QSO cela devient rarissime tant la peur est grande de commettre l’Erreur, tant attendue par la masse d’écouteurs

    Je pense que ce que nous vivons est en partie ce qui fera le renouveau du Radio Amateurisme, a ce jour complétement vide de son sens.
    le temps des années d’après guerre est révolu. Comme nous d’ailleurs.

    Ne serait-il pas préférable d’œuvrer dans ses 80% pour un avenir meilleur.
    N’oublions pas que ce sont les choix fait par nos Amis Radioamateurs!

    Vraiment triste mascarade de vieux fous, en manque d’activités.

    Bien à vous.

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