<< Le grand rebond meilleur que les Jeux Olympiques… et le sexe ! Pendant que les Britanniques se remettent dans une nouvelle compétition olympique, il y a une réunion internationale qui ne s'en soucie guère. Pour la centaine de délégués à la 15ème Conférence Internationale d'EME (Earth Moon Earth), l'évènement le plus important de l'année n'a rien à voir avec le sport. Ce sont des radioamateurs qui construisent leurs propres émetteurs pour envoyer des ondes radio dans l'espace, les faire rebondir sur la Lune et revenir sur Terre. Ils se retrouvent au Collège Churchill à Cambridge ce week-end pour échanger des idées et développer leurs compétences. "Nous ne perdons pas notre temps à aller voir les Jeux", dit Michael Farrell, un économiste de Sydney et un des quatre australiens présents à la conférence. "Nous avons des choses bien plus sérieuses à traiter." D'ordinaire, les communications radio sont limitées par la courbure de la Terre. Pour communiquer avec quelqu'un de l'autre côté de la planète cela nécessite un satellite, ou un autre objet céleste important. Seuls les plus compétents des radioamateurs peuvent maitriser le "rebond sur la Lune". Leurs signaux voyagent sur environ 700 000 kilomètres et se réfléchissent sur la surface, loin d'être parfaite, de la Lune. Autant que des compétences techniques, cela demande aussi des connaissances en astronomie. "C'est juste à la limite de ce qui est possible", dit Mr Farrell. La délégation comprend des radioamateurs licenciés de tous les horizons : docteurs, ingénieurs, avocats, et un Américain lauréat du Prix Nobel de Physique, Joe Taylor. Brian Coleman, qui fait partie du comité d'organisation Britannique, pense qu'ils ont quelque chose en commun. "Vous pouvez nous décrire comme des Geeks", dit-il. "Vous entrez dans un domaine d'experts passionnés, bien que cela soit nettement plus sérieux que de collectionner des timbres". Les EMEistes tendent à accumuler des monceaux de matériel. Le garage de Mr Farrell à Glebe est rempli d'antennes et d'amplificateurs fabriqués par ses soins. "Vous pouvez acheter ce matériel", dit-il. "Mais une partie du challenge est de le construire. Les radioamateurs sont vraiment bons dans la récupération de matériel". Quand tout se passe bien, il est possible d'envoyer un message à un quelqu'un outre-mer. Mr Farrell utilise le code Morse (soixante treize signifie "meilleures amitiés") mais certains sont capables d'envoyer des messages vocaux. Il se souvient de la première fois qu'il a atteint la Lune au début des années 1990. "C'est meilleur que le sexe", dit-il. "Vous entendez votre propre signal revenir de la Lune". >> Le message intégral dans la langue de Samuel Morse sur le site du Sidney Morning Herald. Crédit photo : oz1rdp News publiée à partir de l’ancien site Radioamateur.Org avec leur aimable autorisation. << Le grand rebond meilleur que les Jeux Olympiques… et le sexe ! Pendant que les Britanniques se remettent dans une nouvelle compétition olympique, il y a une réunion internationale qui ne s'en soucie guère. Pour la centaine de délégués à la 15ème Conférence Internationale d'EME (Earth Moon Earth), l'évènement le plus important de l'année n'a rien à voir avec le sport. Ce sont des radioamateurs qui construisent leurs propres émetteurs pour envoyer des ondes radio dans l'espace, les faire rebondir sur la Lune et revenir sur Terre. Ils se retrouvent au Collège Churchill à Cambridge ce week-end pour échanger des idées et développer leurs compétences. "Nous ne perdons pas notre temps à aller voir les Jeux", dit Michael Farrell, un économiste de Sydney et un des quatre australiens présents à la conférence. "Nous avons des choses bien plus sérieuses à traiter." D'ordinaire, les communications radio sont limitées par la courbure de la Terre. Pour communiquer avec quelqu'un de l'autre côté de la planète cela nécessite un satellite, ou un autre objet céleste important. Seuls les plus compétents des radioamateurs peuvent maitriser le "rebond sur la Lune". Leurs signaux voyagent sur environ 700 000 kilomètres et se réfléchissent sur la surface, loin d'être parfaite, de la Lune. Autant que des compétences techniques, cela demande aussi des connaissances en astronomie. "C'est juste à la limite de ce qui est possible", dit Mr Farrell. La délégation comprend des radioamateurs licenciés de tous les horizons : docteurs, ingénieurs, avocats, et un Américain lauréat du Prix Nobel de Physique, Joe Taylor. Brian Coleman, qui fait partie du comité d'organisation Britannique, pense qu'ils ont quelque chose en commun. "Vous pouvez nous décrire comme des Geeks", dit-il. "Vous entrez dans un domaine d'experts passionnés, bien que cela soit nettement plus sérieux que de collectionner des timbres". Les EMEistes tendent à accumuler des monceaux de matériel. Le garage de Mr Farrell à Glebe est rempli d'antennes et d'amplificateurs fabriqués par ses soins. "Vous pouvez acheter ce matériel", dit-il. "Mais une partie du challenge est de le construire. Les radioamateurs sont vraiment bons dans la récupération de matériel". Quand tout se passe bien, il est possible d'envoyer un message à un quelqu'un outre-mer. Mr Farrell utilise le code Morse (soixante treize signifie "meilleures amitiés") mais certains sont capables d'envoyer des messages vocaux. Il se souvient de la première fois qu'il a atteint la Lune au début des années 1990. "C'est meilleur que le sexe", dit-il. "Vous entendez votre propre signal revenir de la Lune". >> Le message intégral dans la langue de Samuel Morse sur le site du Sidney Morning Herald. Crédit photo : oz1rdp News publiée à partir de l’ancien site Radioamateur.Org avec leur aimable autorisation....meilleur que le sexe !
Source : Southgate ARN
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#1 · 14 juillet 2021, 14 h 27 min