J'ai écrit ici-même qu'il était possible, maintenant depuis plusieurs années, de passer l'examen radioamateur et le réussir sans avoir jamais vu, rencontré, discuté, échangé avec un seul radioamateur. Sans avoir participé à une seule réunion de radio-club. Sans avoir écouté une seconde, une fréquence HF ou VHF. Avant l'essor des moyens de communications de ces 25 dernières années que sont Internet, les réseaux sociaux, le téléphone mobile, ..., le parcours pour devenir radioamateur était assez commun à une grande majorité : vue d'une antenne dans le jardin du voisin, écoute d'un vieux BCL, rencontre avec un radioamateur, rencontre dans un radio-club, écoute des fréquences radioamateurs, puis parcours quasi initiatique prenant de nombreux mois, voir années pour se former en vue de passer l'examen et obtenir, après plusieurs mois d'enquête des RG, la fameuse licence et l'indicatif tant convoité ! On apprenait sur une période de temps assez longue, souvent suffisante pour prendre en compte les 'à-côtés', les finesses des textes règlementaires et celles des recommandations IARU. Quand on en arrivait à nos premières expériences sur l'air, on avait souvent un bagage important nous permettant de nous intégrer plus facilement aux radioamateurs plus expérimentés. Il arrivait que l'on fasse des erreurs et on pouvait être remis en place plus ou moins agréablement sur l'air. C'est le métier qui entrait... Ces derrières années, ce n'est pas la qualité de la formation, sa longueur ou son contenu qui sont privilégiés, mais, phénomène de société/génération oblige, c'est plutôt la vitesse à laquelle on va transformer un intérêt en licence. Entendons-nous bien ! Il n'est pas dit ici que "c'était mieux avant". Seulement, aujourd'hui c'est différent. Et cette différence, indiquée en introduction, a des conséquences. Et ces conséquences ne sont pas toujours bien appréhendées, surtout par nos élus associatifs. En toute logique, ce serait au représentant national de l'IARU -- le REF donc -- de tenir un rôle de surveillance des réseaux sociaux, des sites web, des forum, pour voir ce qui s'y dit, ce qui ressort de certaines pratiques. Ceci afin de communiquer, former, et mieux informer les nouveaux arrivants. Le but étant de maintenir une harmonie et une compréhension mutuelle des utilisateurs des bandes qui nous sont allouées. Pour revenir à la formation, les plans de bandes IARU ne sont pas au programme. Ils ne font pas non plus partie des programmes de formations de nos radio-clubs ou, pour être plus à la page, des documents et logiciels utilisés pour passer l'examen d'aujourd'hui. Or, les plans de bandes, on les apprenait avec le temps, par l'écoute des bandes amateurs : là c'est de la télégraphie, ici de la phonie, et là, ah oui, c’est la fréquence d'appel SSTV. Mais au-delà de ce qui est écrit sur ces documents de recommandations, on apprenait aussi dans les radios-clubs, en fréquentant des radioamateurs dans diverses activités, concours, DX, Satellite, Hyper, VHF, EME, etc, les subtilités de ces plans de bandes. Il y a effectivement des subtilités, des pratiques, des méthodes mises en place depuis des décennies par des OM. Certaines ne sont pas exempts de problèmes selon les endroits, mais cela s'est toujours réglé, géré, souvent en local quand le sujet était principalement radio. Je ne parle pas des excès sur l'air pouvant être sanctionnés par un tribunal comme récemment dans le 78. Ces sont des évènements récents sur Twitter qui me font encore réagir. Sur le fond, j'ai du mal à comprendre des radioamateurs publiant (c'est à dire mettre à la connaissance du public, qui en l’occurrence n'est pas forcément radioamateur puisque sur Twitter quiconque peut vous suivre même sans avoir de compte) des informations sur un litige radio et qui ne supportent pas la controverse. Qui l’ignore au mieux ou qui contredisent le malheureux tentant de faire entendre raison. Le litige de base est le suivant : deux radioamateurs sont en contact sur 144.305 MHz. Ils utilisent un mode numérique. Ils sont alors brouillés par un autre radioamateur. Si l'on veut rester neutre, rien ne sert de juger qui a fait quoi, comment, pourquoi, dans quel sens, car chacun pourra raconter sa version des faits avec des arguments qui s'entendront plus ou moins. Je ne veux pas non plus juger le brouilleur. S'il est réellement en défaut, il suffira de le signaler à l'ANFR avec les preuves à l'appui pour que cette dernière instruise la plainte en brouillage. Revenons donc sur le fait de départ : l'utilisation d'une fréquence proche du centre d'activité SSB en utilisant un mode numérique (apparemment de l'Olivia, mode particulièrement 'chantant'). Il est clair que sur 144 MHz, étant donné l'affluence, il n'y a pas de raison particulière pour que cette incursion numérique déplaise à quiconque. Sauf que nous sommes en pleine saison de propagation en E Sporadique (ES). Et comme son nom l'indique, cette propagation est très irrégulière. Elle a aussi une particularité qui est de pouvoir être utilisable pour une station dans une direction donnée alors qu'une autre station proche n'entendra rien. J'ai personnellement mis longtemps à croire à ce phénomène faute de l'avoir vécu. Je lisais souvent les comptes-rendus dans Radio-REF ou sur les listes de diffusion, le récit de telle ou telle ouverture en ES de stations Françaises, parfois comme moi en région parisienne mais je n'en avais j'avais vécu une. Pensant que mon équipement -- antenne verticale et big wheel sous les combles -- était trop sous dimensionné pour ce genre de trafic, je restais curieux de ce phénomène. Jusqu'au 13 août 2013 entre 1830 et 1900 UTC où, le transceiver toujours allumé sur le 144.300, j'entends la bande changer brusquement de bruit. Je n'entendais pas de stations mais le bruit de chute d'eau que peut faire la VHF quand il ne se passe rien avait changé. J'attrape le vernier et tourne autour du .300 et je tombe sur plusieurs stations CT lançant appel. J'ai eu le temps d'en contacter 2 dans ces 30 minutes. Et quand elles étaient en contact avec d'autres stations F, je n'entendais pas ces dernières. Sans justifier un comportement délictueux, je peux comprendre aujourd'hui la station qui veille depuis des heures une ouverture (souvent en faisant autre chose), et qui se prend un chant de flute dans le haut-parleur ! Le bon comportement du 'brouilleur' aurait été de tenter le contact en phonie et demander gentiment aux deux testeurs de mode numérique de voir s'ils ne pouvaient pas utiliser une fréquence un peu plus éloignée du centre SSB pour les raisons indiquées ci-dessus. J'en ai fait l'expérience sur 40m ce week-end, il n'y a pas de raison que cela fonctionne autrement sur d'autres bandes. Tout autre comportement amène au litige... Chacun voulant avoir raison sur l'autre et c'est justement ce qu'il ne faut pas juger car nous entrons dans l'émotion et cette dernière n'est jamais bonne conseillère, surtout publiquement... Sur les réactions que j'ai pu lire : - Ils étaient dans le plan, ils se font brouiller. (de mémoire, ne pouvant plus voir l'original) : Oui... et Non. Oui, parce qu'il est indiqué dans le plan que la SSB, la CW et les MGM sont autorisés dans cette portion. Non, pour deux raisons : la première est celle indiquée ci-dessus, pour cause de saison d'ES. La seconde parce que l'usage fait que cette portion est principalement SSB. C'est d'ailleurs indiqué dans la colonne 'Usage' avec le 144.300 comme centre d'activité. Comme c'est le centre de l’activité, on peut en déduire que tout autour c'est le même mode qui est employé. Alors à quoi ça sert ? Cela sert dans les cas où la propagation chute au point de ne pas pouvoir continuer en SSB. À ce moment là, il est souvent d'usage de passer en CW. On peut aussi passer en MGM bien entendu, mais quand cela n'est pas convenu d'avance comme c'est souvent le cas lors de chute brutale de propagation, c'est plus aléatoire. Dans ce cas là, il faut convenir du mode auparavant. Si c'est fait avec quelqu'un avec qui on à l'habitude de communiquer, c'est possible. Mais si cela est fait sur de l'aléatoire, on passe en télégraphie. - "Et si en plus des plans de bande il faut apprendre les coutumes par les druides érudits ça devient hyper compliqué :-P" : des générations de radioamateurs depuis près d'un siècle s'en sont sortis, cela devrait être du niveau des nouveaux arrivants de génération, X, Y, Z, voir Alpha. Nous, les boomers (vieux cons dans l'esprit des plus jeunes), 'on n'est des vieux croutons qu'on comprend pas la jeune génération ma bonne dame...' et pourtant on s’est adapté à des tas de trucs qui nous faisaient aussi suer que vous... Si, si, je vous assure... - "Faisons un truc simple : Quand un QSO est en cours, qu'il est dans le plan de bande, même si ça heurte vos habitudes ou si le mode ne vous plaît pas, allez faire un tour 3kHz up. Frequency is in use" : Faisons plus simple encore. Quand ceci vous arrive, gardez ça pour vous, portez plainte ou remplissez une demande d'intervention par l'ANFR et laissez Twitter tranquille si vous ne voulez pas de discussions. Si vous cherchez à ce qu'on vous donne raison, c'est à un juge qu'il faut demander, pas à vos followers (dont je ne suis pas, suis là juste par RT) - "Ahhhh oui loi et coutumes…. Yerrrrrfff. Du coup pour pas froisser de susceptibles ce serait quoi les segments zen ?" : Voilà une bonne question ! :-P. J'y ai répondu en direct mais je refais. Si on regarde le plan de bande 144 MHz, on voit un endroit où il est écrit "Tous modes" entre 144.500 et 144.794. Si on regarde dans la colonne usage, on s'aperçoit qu'il y est indiqué "Centre d’activité data (MGM, RTTY, …)". Bingo ! C'est bien là où j'aurais dû être pour faire des essais de modes 'rigolo'. Et cerise sur le gâteau, on a droit à un maximum de 20 kHz de bande passante de signal ce qui fait que si on veut faire de l'AM, c'est dans ce coin là. Vous pouvez y faire vos essais en FM, en SSB, en SSTV, en RTTY et autres joyeusetés. C'est exactement ici (144,687,500) que nous faisions des essais il y a 20 ans de ces modes 'rigolo' comme le PSK31, MFSK16, Throb, Hellschreiber, etc. Il y a même eu un groupe de discussion pour parler de ces modes qu'on n'appelait pas encore MGM en 2002 ! Et on n'a pas encore parlé des 'voies de service' ! Allez faire de la flûte de pan sur 144.390 pendant une journée d'activité Hyper et on reparlera de l'histoire 🙂 Le Service amateur est une activité très encadrée. Par la règlementation amateur, qui est la seule à nous obliger au regard de la Loi. Par les recommandations IARU, qui permettent d'encadrer le terrain de jeu alloué par les administrations de chaque pays. Mais aussi, comme dans toute activité, par des usages, des habitudes. Si l'on n'est pas enclin à respecter ces règles, à se soumettre à des recommandations internationales, ou se faire aux us et coutumes quasi centenaires de ceux qui sont passés avant, ce n'est pas l'activité qui vous sera le plus bénéfique. Si vous rêvez de liberté, de radio sans contrainte, choisir une autre voie vous sera probablement plus profitable.
J'ai écrit ici-même qu'il était possible, maintenant depuis plusieurs années, de passer l'examen radioamateur et le réussir sans avoir jamais vu, rencontré, discuté, échangé avec un seul radioamateur. Sans avoir participé à une seule réunion de radio-club. Sans avoir écouté une seconde, une fréquence HF ou VHF. Avant l'essor des moyens de communications de ces 25 dernières années que sont Internet, les réseaux sociaux, le téléphone mobile, ..., le parcours pour devenir radioamateur était assez commun à une grande majorité : vue d'une antenne dans le jardin du voisin, écoute d'un vieux BCL, rencontre avec un radioamateur, rencontre dans un radio-club, écoute des fréquences radioamateurs, puis parcours quasi initiatique prenant de nombreux mois, voir années pour se former en vue de passer l'examen et obtenir, après plusieurs mois d'enquête des RG, la fameuse licence et l'indicatif tant convoité ! On apprenait sur une période de temps assez longue, souvent suffisante pour prendre en compte les 'à-côtés', les finesses des textes règlementaires et celles des recommandations IARU. Quand on en arrivait à nos premières expériences sur l'air, on avait souvent un bagage important nous permettant de nous intégrer plus facilement aux radioamateurs plus expérimentés. Il arrivait que l'on fasse des erreurs et on pouvait être remis en place plus ou moins agréablement sur l'air. C'est le métier qui entrait... Ces derrières années, ce n'est pas la qualité de la formation, sa longueur ou son contenu qui sont privilégiés, mais, phénomène de société/génération oblige, c'est plutôt la vitesse à laquelle on va transformer un intérêt en licence. Entendons-nous bien ! Il n'est pas dit ici que "c'était mieux avant". Seulement, aujourd'hui c'est différent. Et cette différence, indiquée en introduction, a des conséquences. Et ces conséquences ne sont pas toujours bien appréhendées, surtout par nos élus associatifs. En toute logique, ce serait au représentant national de l'IARU -- le REF donc -- de tenir un rôle de surveillance des réseaux sociaux, des sites web, des forum, pour voir ce qui s'y dit, ce qui ressort de certaines pratiques. Ceci afin de communiquer, former, et mieux informer les nouveaux arrivants. Le but étant de maintenir une harmonie et une compréhension mutuelle des utilisateurs des bandes qui nous sont allouées. Pour revenir à la formation, les plans de bandes IARU ne sont pas au programme. Ils ne font pas non plus partie des programmes de formations de nos radio-clubs ou, pour être plus à la page, des documents et logiciels utilisés pour passer l'examen d'aujourd'hui. Or, les plans de bandes, on les apprenait avec le temps, par l'écoute des bandes amateurs : là c'est de la télégraphie, ici de la phonie, et là, ah oui, c’est la fréquence d'appel SSTV. Mais au-delà de ce qui est écrit sur ces documents de recommandations, on apprenait aussi dans les radios-clubs, en fréquentant des radioamateurs dans diverses activités, concours, DX, Satellite, Hyper, VHF, EME, etc, les subtilités de ces plans de bandes. Il y a effectivement des subtilités, des pratiques, des méthodes mises en place depuis des décennies par des OM. Certaines ne sont pas exempts de problèmes selon les endroits, mais cela s'est toujours réglé, géré, souvent en local quand le sujet était principalement radio. Je ne parle pas des excès sur l'air pouvant être sanctionnés par un tribunal comme récemment dans le 78. Ces sont des évènements récents sur Twitter qui me font encore réagir. Sur le fond, j'ai du mal à comprendre des radioamateurs publiant (c'est à dire mettre à la connaissance du public, qui en l’occurrence n'est pas forcément radioamateur puisque sur Twitter quiconque peut vous suivre même sans avoir de compte) des informations sur un litige radio et qui ne supportent pas la controverse. Qui l’ignore au mieux ou qui contredisent le malheureux tentant de faire entendre raison. Le litige de base est le suivant : deux radioamateurs sont en contact sur 144.305 MHz. Ils utilisent un mode numérique. Ils sont alors brouillés par un autre radioamateur. Si l'on veut rester neutre, rien ne sert de juger qui a fait quoi, comment, pourquoi, dans quel sens, car chacun pourra raconter sa version des faits avec des arguments qui s'entendront plus ou moins. Je ne veux pas non plus juger le brouilleur. S'il est réellement en défaut, il suffira de le signaler à l'ANFR avec les preuves à l'appui pour que cette dernière instruise la plainte en brouillage. Revenons donc sur le fait de départ : l'utilisation d'une fréquence proche du centre d'activité SSB en utilisant un mode numérique (apparemment de l'Olivia, mode particulièrement 'chantant'). Il est clair que sur 144 MHz, étant donné l'affluence, il n'y a pas de raison particulière pour que cette incursion numérique déplaise à quiconque. Sauf que nous sommes en pleine saison de propagation en E Sporadique (ES). Et comme son nom l'indique, cette propagation est très irrégulière. Elle a aussi une particularité qui est de pouvoir être utilisable pour une station dans une direction donnée alors qu'une autre station proche n'entendra rien. J'ai personnellement mis longtemps à croire à ce phénomène faute de l'avoir vécu. Je lisais souvent les comptes-rendus dans Radio-REF ou sur les listes de diffusion, le récit de telle ou telle ouverture en ES de stations Françaises, parfois comme moi en région parisienne mais je n'en avais j'avais vécu une. Pensant que mon équipement -- antenne verticale et big wheel sous les combles -- était trop sous dimensionné pour ce genre de trafic, je restais curieux de ce phénomène. Jusqu'au 13 août 2013 entre 1830 et 1900 UTC où, le transceiver toujours allumé sur le 144.300, j'entends la bande changer brusquement de bruit. Je n'entendais pas de stations mais le bruit de chute d'eau que peut faire la VHF quand il ne se passe rien avait changé. J'attrape le vernier et tourne autour du .300 et je tombe sur plusieurs stations CT lançant appel. J'ai eu le temps d'en contacter 2 dans ces 30 minutes. Et quand elles étaient en contact avec d'autres stations F, je n'entendais pas ces dernières. Sans justifier un comportement délictueux, je peux comprendre aujourd'hui la station qui veille depuis des heures une ouverture (souvent en faisant autre chose), et qui se prend un chant de flute dans le haut-parleur ! Le bon comportement du 'brouilleur' aurait été de tenter le contact en phonie et demander gentiment aux deux testeurs de mode numérique de voir s'ils ne pouvaient pas utiliser une fréquence un peu plus éloignée du centre SSB pour les raisons indiquées ci-dessus. J'en ai fait l'expérience sur 40m ce week-end, il n'y a pas de raison que cela fonctionne autrement sur d'autres bandes. Tout autre comportement amène au litige... Chacun voulant avoir raison sur l'autre et c'est justement ce qu'il ne faut pas juger car nous entrons dans l'émotion et cette dernière n'est jamais bonne conseillère, surtout publiquement... Sur les réactions que j'ai pu lire : - Ils étaient dans le plan, ils se font brouiller. (de mémoire, ne pouvant plus voir l'original) : Oui... et Non. Oui, parce qu'il est indiqué dans le plan que la SSB, la CW et les MGM sont autorisés dans cette portion. Non, pour deux raisons : la première est celle indiquée ci-dessus, pour cause de saison d'ES. La seconde parce que l'usage fait que cette portion est principalement SSB. C'est d'ailleurs indiqué dans la colonne 'Usage' avec le 144.300 comme centre d'activité. Comme c'est le centre de l’activité, on peut en déduire que tout autour c'est le même mode qui est employé. Alors à quoi ça sert ? Cela sert dans les cas où la propagation chute au point de ne pas pouvoir continuer en SSB. À ce moment là, il est souvent d'usage de passer en CW. On peut aussi passer en MGM bien entendu, mais quand cela n'est pas convenu d'avance comme c'est souvent le cas lors de chute brutale de propagation, c'est plus aléatoire. Dans ce cas là, il faut convenir du mode auparavant. Si c'est fait avec quelqu'un avec qui on à l'habitude de communiquer, c'est possible. Mais si cela est fait sur de l'aléatoire, on passe en télégraphie. - "Et si en plus des plans de bande il faut apprendre les coutumes par les druides érudits ça devient hyper compliqué :-P" : des générations de radioamateurs depuis près d'un siècle s'en sont sortis, cela devrait être du niveau des nouveaux arrivants de génération, X, Y, Z, voir Alpha. Nous, les boomers (vieux cons dans l'esprit des plus jeunes), 'on n'est des vieux croutons qu'on comprend pas la jeune génération ma bonne dame...' et pourtant on s’est adapté à des tas de trucs qui nous faisaient aussi suer que vous... Si, si, je vous assure... - "Faisons un truc simple : Quand un QSO est en cours, qu'il est dans le plan de bande, même si ça heurte vos habitudes ou si le mode ne vous plaît pas, allez faire un tour 3kHz up. Frequency is in use" : Faisons plus simple encore. Quand ceci vous arrive, gardez ça pour vous, portez plainte ou remplissez une demande d'intervention par l'ANFR et laissez Twitter tranquille si vous ne voulez pas de discussions. Si vous cherchez à ce qu'on vous donne raison, c'est à un juge qu'il faut demander, pas à vos followers (dont je ne suis pas, suis là juste par RT) - "Ahhhh oui loi et coutumes…. Yerrrrrfff. Du coup pour pas froisser de susceptibles ce serait quoi les segments zen ?" : Voilà une bonne question ! :-P. J'y ai répondu en direct mais je refais. Si on regarde le plan de bande 144 MHz, on voit un endroit où il est écrit "Tous modes" entre 144.500 et 144.794. Si on regarde dans la colonne usage, on s'aperçoit qu'il y est indiqué "Centre d’activité data (MGM, RTTY, …)". Bingo ! C'est bien là où j'aurais dû être pour faire des essais de modes 'rigolo'. Et cerise sur le gâteau, on a droit à un maximum de 20 kHz de bande passante de signal ce qui fait que si on veut faire de l'AM, c'est dans ce coin là. Vous pouvez y faire vos essais en FM, en SSB, en SSTV, en RTTY et autres joyeusetés. C'est exactement ici (144,687,500) que nous faisions des essais il y a 20 ans de ces modes 'rigolo' comme le PSK31, MFSK16, Throb, Hellschreiber, etc. Il y a même eu un groupe de discussion pour parler de ces modes qu'on n'appelait pas encore MGM en 2002 ! Et on n'a pas encore parlé des 'voies de service' ! Allez faire de la flûte de pan sur 144.390 pendant une journée d'activité Hyper et on reparlera de l'histoire 🙂 Le Service amateur est une activité très encadrée. Par la règlementation amateur, qui est la seule à nous obliger au regard de la Loi. Par les recommandations IARU, qui permettent d'encadrer le terrain de jeu alloué par les administrations de chaque pays. Mais aussi, comme dans toute activité, par des usages, des habitudes. Si l'on n'est pas enclin à respecter ces règles, à se soumettre à des recommandations internationales, ou se faire aux us et coutumes quasi centenaires de ceux qui sont passés avant, ce n'est pas l'activité qui vous sera le plus bénéfique. Si vous rêvez de liberté, de radio sans contrainte, choisir une autre voie vous sera probablement plus profitable.
Bonsoir Philippe, Respecter des règles et des usages... Hum... C'est bien loin tout cela ! Ton effort est louable, mais... Bonne soirée, 73, Francis, F6AWN Bonsoir Philippe, Respecter des règles et des usages... Hum... C'est bien loin tout cela ! Ton effort est louable, mais... Bonne soirée, 73, Francis, F6AWN Bonjour à tous ! Au sujet des règles et des usages, lu ce matin dans un Radio-REF : PHONISTES ! Plus que tous autres, soignez la réalisation de votre installation. De la qualité de vos émissions dépendent le développement de l'amateurisme, la défense de vos droits, le maintien de votre autorisation, le prestige du Pays. Réduisez vos liaisons au strict nécessaire. Pesez vos paroles; l'étranger vous écoute... les services de contrôle aussi ! Ah, c'était en juillet 1947 ! Je ne sais pas si cette recommandation a contribué au développement du radio-amateurisme, mais je peux tout de même affirmer que 20 ans plus tard l'amateurisme français se portait bien et était respecté voire même protégé. Certes, les émissions en phonie AM étaient à l'époque moins performantes que la télégraphie, donc moins utilisées, mais elles bénéficiaient tout de même de l'excellente éducation que procurait la pratique de la télégraphie en terme de respect des procédures et des usages. Alors, bien que non utilisateur des modes numériques - personne n'est parfait -, j'en suis très récemment arrivé à considérer la pratique de ces derniers comme extrêmement salutaire pour le radio-amateurisme des années à venir, pour autant qu'il en ait un. J'ai lu par exemple beaucoup de critiques à l'encontre du trafic en FT-8, tout comme la SSB était encore critiquée par certains dans les années 70, mais j'y vois plusieurs avantages : émissions en QRP - enfin assez souvent -, faible occupation spectrale, impossibilité de "blablater" sans fin sur des sujets sans intérêt pour autrui, et surtout impossibilité d'être entendu et compris par un SWL occasionnel ne disposant pas du matériel adéquat, ce dernier point étant le dernier cache-misère qui nous reste pour masquer l'indigence de nos pratiques actuelles en matière de trafic radio. 73, Francis, F6AWN Bonjour à tous ! Au sujet des règles et des usages, lu ce matin dans un Radio-REF : PHONISTES ! Plus que tous autres, soignez la réalisation de votre installation. De la qualité de vos émissions dépendent le développement de l'amateurisme, la défense de vos droits, le maintien de votre autorisation, le prestige du Pays. Réduisez vos liaisons au strict nécessaire. Pesez vos paroles; l'étranger vous écoute... les services de contrôle aussi ! Ah, c'était en juillet 1947 ! Je ne sais pas si cette recommandation a contribué au développement du radio-amateurisme, mais je peux tout de même affirmer que 20 ans plus tard l'amateurisme français se portait bien et était respecté voire même protégé. Certes, les émissions en phonie AM étaient à l'époque moins performantes que la télégraphie, donc moins utilisées, mais elles bénéficiaient tout de même de l'excellente éducation que procurait la pratique de la télégraphie en terme de respect des procédures et des usages. Alors, bien que non utilisateur des modes numériques - personne n'est parfait -, j'en suis très récemment arrivé à considérer la pratique de ces derniers comme extrêmement salutaire pour le radio-amateurisme des années à venir, pour autant qu'il en ait un. J'ai lu par exemple beaucoup de critiques à l'encontre du trafic en FT-8, tout comme la SSB était encore critiquée par certains dans les années 70, mais j'y vois plusieurs avantages : émissions en QRP - enfin assez souvent -, faible occupation spectrale, impossibilité de "blablater" sans fin sur des sujets sans intérêt pour autrui, et surtout impossibilité d'être entendu et compris par un SWL occasionnel ne disposant pas du matériel adéquat, ce dernier point étant le dernier cache-misère qui nous reste pour masquer l'indigence de nos pratiques actuelles en matière de trafic radio. 73, Francis, F6AWN Bonjour Francis et tous Numérique, MGM, etc. pourquoi pas ! C'est ce que je pratique depuis 4 ans avec un petit retour depuis quelques semaines à la phonie toutes bandes confondues (enfin de 160 à 6m et un peu de THF occasionnellement). Cependant, il serait de bon aloi que les amateurs viennent au QRP réellement. Lorsque je me lance dans le FT8 ou FT4, ce n'est qu'avec une puissance de 5w maximum ce qui n'empêche pas de traverser l'Atlantique parfois. J'ai beaucoup pratiqué ces modes il y a 3 à 4 ans mais quand je me suis aperçu que + de 100w étaient nécessaires pour se sortir du bruit généré par les stations à plusieurs centaines de watts, je me suis dit "Stop". Ensuite je me suis contenté de pratiquer le WSPR qui est un mode "balise" sur différentes bandes avec des puissances ridicules au regard des Big Guns, à savoir et en ce moment 200mW sur 20m depuis mon camping car, un émetteur Sotabeam flexi et une antenne mobile Workman et sur 30m avec un FT-817, 500 mW et une antenne "K3MT" (antenne gazon surélevée de 3 à 7m). Sur 30m, j'étais encore reçu par VK4CT et VK7JJ et parfois par des stations ZL. Il est évident que je ne suis pas là pour me faire mousser mais pour essayer de faire passer un message consistant à dire que le MGM peut et devrait se pratiquer à faible puissance tant le défi est à relever. Depuis que j'ai repris (un peu) le trafic en phonie sur HF, je me suis aperçu que rien ne s'était vraiment amélioré dans l'usage et la bonne pratique sur nos bandes, au moins en phonie. En FTx, la chute d'eau des logiciels permet de visualiser les stations et leurs émissions et c'est pourquoi il est agaçant de voir un gus s'installer gentiment sur une fréquence utilisée sans que ça ne les dérange. Prochaine objectif pour être tranquille et après montage d'un PA et filtre, le 630m (475 kHz) où là tout est tranquille et à défricher, tout comme le 2190m (136 kHz) voire le 8270 Hz, en dehors des clous amateurs mais en bande d'expérimentation libre (inférieure à 9000 Hz). Là, il y a du boulot et certains OM français phosphorent sur le sujet, et phosphorent bien ! Bonne journée et à vous relire. Bonjour Francis et tous Numérique, MGM, etc. pourquoi pas ! C'est ce que je pratique depuis 4 ans avec un petit retour depuis quelques semaines à la phonie toutes bandes confondues (enfin de 160 à 6m et un peu de THF occasionnellement). Cependant, il serait de bon aloi que les amateurs viennent au QRP réellement. Lorsque je me lance dans le FT8 ou FT4, ce n'est qu'avec une puissance de 5w maximum ce qui n'empêche pas de traverser l'Atlantique parfois. J'ai beaucoup pratiqué ces modes il y a 3 à 4 ans mais quand je me suis aperçu que + de 100w étaient nécessaires pour se sortir du bruit généré par les stations à plusieurs centaines de watts, je me suis dit "Stop". Ensuite je me suis contenté de pratiquer le WSPR qui est un mode "balise" sur différentes bandes avec des puissances ridicules au regard des Big Guns, à savoir et en ce moment 200mW sur 20m depuis mon camping car, un émetteur Sotabeam flexi et une antenne mobile Workman et sur 30m avec un FT-817, 500 mW et une antenne "K3MT" (antenne gazon surélevée de 3 à 7m). Sur 30m, j'étais encore reçu par VK4CT et VK7JJ et parfois par des stations ZL. Il est évident que je ne suis pas là pour me faire mousser mais pour essayer de faire passer un message consistant à dire que le MGM peut et devrait se pratiquer à faible puissance tant le défi est à relever. Depuis que j'ai repris (un peu) le trafic en phonie sur HF, je me suis aperçu que rien ne s'était vraiment amélioré dans l'usage et la bonne pratique sur nos bandes, au moins en phonie. En FTx, la chute d'eau des logiciels permet de visualiser les stations et leurs émissions et c'est pourquoi il est agaçant de voir un gus s'installer gentiment sur une fréquence utilisée sans que ça ne les dérange. Prochaine objectif pour être tranquille et après montage d'un PA et filtre, le 630m (475 kHz) où là tout est tranquille et à défricher, tout comme le 2190m (136 kHz) voire le 8270 Hz, en dehors des clous amateurs mais en bande d'expérimentation libre (inférieure à 9000 Hz). Là, il y a du boulot et certains OM français phosphorent sur le sujet, et phosphorent bien ! Bonne journée et à vous relire. De l'esprit des plans de bandes IARU...
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#1 · 14 juin 2022, 18 h 31 min#2 · 14 juin 2022, 21 h 21 min#3 · 19 juin 2022, 12 h 13 min#4 · 23 juin 2022, 9 h 12 min