<< Sur terre, la banalisation de l'usage de la radio, en particulier avec les mobiles, fait parfois oublier les possibilités de cette découverte d'il y a 100 ans. L'incroyable périple des sondes spatiales au-delà du système solaire est là pour nous montrer les limites que l'homme fait reculer sans cesse. L'une d'elles, Voyager 1, lancée le 5 septembre 1977, est, après l'arrêt de la sonde Pioneer 10 le 31 mars 1997 à 19H35 UTC , l'objet construit par l'homme le plus éloigné de notre bonne vieille terre à quelques 10,026 milliards de Km (la distance réellement parcourue du fait de l'orbite est de 11,879 milliards de km). Seule, la radio a permis de rester en contact avec un tel objet malgré les nombreux problèmes à résoudre comme par exemple : maîtriser les commandes avec un temps de transfert d'un message qui met plus de 9 heures pour nous parvenir (à cause de la vitesse de propagation de la lumière, 299792,5 km/s) ou le pointage d'antennes de 70 mètres de plus de 3000 tonnes vers la sonde malgré la rotation de la terre. Approuvée en 1972, la mission Voyager inclue deux sondes conçues et fabriquées par le JPL (Jet Propulsion Laboraty) pour la NASA (National Office of Space Science and Application). Elles étaient chargées de l'étude de Jupiter, Saturne et ses anneaux ainsi que les "lunes" des deux planètes. Optimisation de la mission oblige, deux orbites furent retenues parmi 10000 étudiées. Au terme des cinq années de succès de la mission initiale (Voyager 1 atteignit Jupiter le 5 mars 1979 et Saturne le 12 novembre 1980), il fut décidé de la prolonger cette mission pour étudier, avec Voyager 2 seulement (réplique fidèle de Voyager 1), les planètes Uranus et Neptune, une opportunité de positionnement des deux astres qui se reproduit tous les 175 an En utilisant l'assistance gravitationnelle de chaque planète pour atteindre la suivante cela permit à Voyager 2 d'atteindre Neptune en 12 ans (depuis le lancement) au lieu de 30. >> La suite, en français, sur le site passion.histoire Crédit photo : NASA/JPL via futura-sciences News publiée à partir de l’ancien site Radioamateur.Org avec leur aimable autorisation. << Sur terre, la banalisation de l'usage de la radio, en particulier avec les mobiles, fait parfois oublier les possibilités de cette découverte d'il y a 100 ans. L'incroyable périple des sondes spatiales au-delà du système solaire est là pour nous montrer les limites que l'homme fait reculer sans cesse. L'une d'elles, Voyager 1, lancée le 5 septembre 1977, est, après l'arrêt de la sonde Pioneer 10 le 31 mars 1997 à 19H35 UTC , l'objet construit par l'homme le plus éloigné de notre bonne vieille terre à quelques 10,026 milliards de Km (la distance réellement parcourue du fait de l'orbite est de 11,879 milliards de km). Seule, la radio a permis de rester en contact avec un tel objet malgré les nombreux problèmes à résoudre comme par exemple : maîtriser les commandes avec un temps de transfert d'un message qui met plus de 9 heures pour nous parvenir (à cause de la vitesse de propagation de la lumière, 299792,5 km/s) ou le pointage d'antennes de 70 mètres de plus de 3000 tonnes vers la sonde malgré la rotation de la terre. Approuvée en 1972, la mission Voyager inclue deux sondes conçues et fabriquées par le JPL (Jet Propulsion Laboraty) pour la NASA (National Office of Space Science and Application). Elles étaient chargées de l'étude de Jupiter, Saturne et ses anneaux ainsi que les "lunes" des deux planètes. Optimisation de la mission oblige, deux orbites furent retenues parmi 10000 étudiées. Au terme des cinq années de succès de la mission initiale (Voyager 1 atteignit Jupiter le 5 mars 1979 et Saturne le 12 novembre 1980), il fut décidé de la prolonger cette mission pour étudier, avec Voyager 2 seulement (réplique fidèle de Voyager 1), les planètes Uranus et Neptune, une opportunité de positionnement des deux astres qui se reproduit tous les 175 an En utilisant l'assistance gravitationnelle de chaque planète pour atteindre la suivante cela permit à Voyager 2 d'atteindre Neptune en 12 ans (depuis le lancement) au lieu de 30. >> La suite, en français, sur le site passion.histoire Crédit photo : NASA/JPL via futura-sciences News publiée à partir de l’ancien site Radioamateur.Org avec leur aimable autorisation. Bonsoir à toutes et à tous. En restant sur le sujet de l'extraordinaire voyages d'une onde radio et en faisant le lien avec les trop rares amateurs (qui ne sont ici que de simples SWL) passionnés par le "grand DX", je vous propose la lecture du lien suivant: https://ref25.r-e-f.org/IMG/pdf/horizon-radio-2_2014-f1acc.pdf On ne va pas jusqu'à l'écoute de Voyager 1 mais .... pas mal quand même ! Pour info et voir le niveau des signaux reçus depuis diverses sondes, suivre le lien: https://eyes.nasa.gov/dsn/dsn.html Cliquez en bas à droite sur - more detail - puis faire descendre le curseur à l'extrême droite jusqu'à - power received - ..........ça laisse rêveur !. Bonne année à tous. f5lpr - Denis. Bonsoir à toutes et à tous. En restant sur le sujet de l'extraordinaire voyages d'une onde radio et en faisant le lien avec les trop rares amateurs (qui ne sont ici que de simples SWL) passionnés par le "grand DX", je vous propose la lecture du lien suivant: https://ref25.r-e-f.org/IMG/pdf/horizon-radio-2_2014-f1acc.pdf On ne va pas jusqu'à l'écoute de Voyager 1 mais .... pas mal quand même ! Pour info et voir le niveau des signaux reçus depuis diverses sondes, suivre le lien: https://eyes.nasa.gov/dsn/dsn.html Cliquez en bas à droite sur - more detail - puis faire descendre le curseur à l'extrême droite jusqu'à - power received - ..........ça laisse rêveur !. Bonne année à tous. f5lpr - Denis. Bonjour Denis, Superbe document ! Le radio-amateurisme quasi moribond est en HF, petit monde continuant à s'agiter bruyamment dans un maelström quotidien. Dernier loisir offert aux cibistes émancipés il y a 40 ans pour se divertir dans un monde qu'ils ne comprennent que très peu. Mais d'autres, bien moins nombreux, agissent presque silencieusement, tels des SWL acharnés et dans le plus pur esprit des pionniers amateurs qui ont exploité les ondes courtes au début du XXe siècle, sur des fréquences bien plus élevées et ignorées par les précédents. Comme l'affirme Albert Camus lorsque Sisyphe reconnaît la futilité de sa tâche et la certitude de son sort, il est libre de réaliser l'absurdité de sa situation et de parvenir à un état d'acceptation. Paradoxalement c’est l’acceptation devant sa « défaite certaine » qui le délivre et le parachève. [Wikipedia] Voilà une année 2022 qui commence bien, grâce aux lectures proposées par Denis, F5LPR ! Ou alors c'est peu être à cause des excès de boisson lors du réveillon ou encore d'effets insoupçonnés d'Omicron... 🙂 Philosophiquement votre, Et bonne année à tous, 73, Francis, F6AWN Bonjour Denis, Superbe document ! Le radio-amateurisme quasi moribond est en HF, petit monde continuant à s'agiter bruyamment dans un maelström quotidien. Dernier loisir offert aux cibistes émancipés il y a 40 ans pour se divertir dans un monde qu'ils ne comprennent que très peu. Mais d'autres, bien moins nombreux, agissent presque silencieusement, tels des SWL acharnés et dans le plus pur esprit des pionniers amateurs qui ont exploité les ondes courtes au début du XXe siècle, sur des fréquences bien plus élevées et ignorées par les précédents. Comme l'affirme Albert Camus lorsque Sisyphe reconnaît la futilité de sa tâche et la certitude de son sort, il est libre de réaliser l'absurdité de sa situation et de parvenir à un état d'acceptation. Paradoxalement c’est l’acceptation devant sa « défaite certaine » qui le délivre et le parachève. [Wikipedia] Voilà une année 2022 qui commence bien, grâce aux lectures proposées par Denis, F5LPR ! Ou alors c'est peu être à cause des excès de boisson lors du réveillon ou encore d'effets insoupçonnés d'Omicron... 🙂 Philosophiquement votre, Et bonne année à tous, 73, Francis, F6AWN L'extraordinaire voyage d'une onde radio...
Source : F1TAY
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#1 · 3 janvier 2022, 14 h 01 min#2 · 3 janvier 2022, 18 h 10 min#3 · 4 janvier 2022, 9 h 40 min