Pour faire écho à des évènements et effets de bords suite à la publication des quelques billets précédents, je vous livre une nouvelle parodie tirée d’un épisode de la série Kaamelott comme je l’avais fait pour le 1er Avril sur Radioamateur.Org.
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Le terrible Attila débarque à Reefelott avec la ferme intention de repartir avec tout l’or du Royaume des amateurs.
Dans les couloirs
Bohortachix : Je vous en conjure, Sire, n’entrez pas dans cette pièce !
Arthur : Ben… C’est la salle de réunion… Il f’rait beau voir que j’puisse pas y entrer !
Bohortachix (terrorisé) : Mais Attila vous y attend, Sire ! Attila ! Le Fléau de la Radio !
Léodaguixi : Ah ben c’est sûr que c’est pas Jo l’rigolo !
Bohortachix (atterré) : Jo l’rigolo ? Mais… On dit que là où il passe la propagation ne passe pas !
Arthur (n’y croyant qu’à moitié) : Y a pas d’propag dans la salle de réunion. Allez.
Arthur entre dans la salle. Léodaguixi regarde Bohortachix, hausse les épaules et suit le roi.
Dans la salle de réunion
Attila (qui parle toujours avec un très fort accent et qui parlera toujours très fort) : Je vais tout casser ici ! Moi ! Reefelott, Reefelott, il va rester un tas de cailloux ! (tend son bras, le met parallèle au sol et fait un petit geste de gauche à droite) Comme ça ! Je veux l’or ! Tout l’or ! Sinon c’est la guère !
Bohortachix et Léodaguixi se penchent vers le roi pour parler.
Bohortachix (murmure) : Je vais chercher l’or Sire ?
Léodaguixi (de même) : Quoi ? Tout l’or de Kaamelott ? Non mais vous vous foutez d’moi, non ?
Bohortachix (sur le même ton) : Mais quand Attila demande de l’or on lui donne ! C’est pas l’moment de jouer les pingres !
Arthur (idem) : Attendez vous vous rendez compte de la somme que ça représente ?
Bohortachix (murmurant toujours) : Mais peu importe ! J’ai pas envie de finir empalé au sommet d’un pylône !
Léodaguixi (murmure): Non mais attendez… Heu… Vous faites semblant de négocier, tranquille… Pendant c’temps moi je fais celui qui va pisser par là-bas… Puis quand j’arrive à sa hauteur, tac ! Je sors ma dague et j’l’ouvre en deux par le bas.
Bohortachix (sur le même ton) : Vous serez écorchez vif avant d’avoir eu l’temps d’lever la main ! Balançons lui les caisses d’or et filon d’ici avant qu’il foute le feu !
Arthur (idem) : Ah non, non, non ! Personne ne s’en va !
Attila : Alors ?
Ils se redressent.
Arthur : Alors désolé on peut pas payer.
Attila se met à crier et son garde se met en position de combat.
Arthur (très calme) : C’est pas tellement la peine de vous énerver ! Nous c’est pas tellement qu’on veut pas s’soumettre… Mais enfin ! Quand même… Si on vous donne TOUT notre or maintenant ben nous derrière il nous reste plus qu’à fermer boutique.
Léodaguixi : Non et puis ça va bien hein ! On s’est battu pour l’gagner, on l’garde.
Bohortachix se penche de nouveau pour murmurer à Arthur, vite suivi par Léodaguixi.
Bohortachix : Mais qu’est c’que vous parlez d’or ? Vous voyez pas qu’on est à deux doigts de s’faire pulvériser ?
Attila : Je te mettrai à genoux !
Arthur : A g’noux, pas à g’noux c’est une chose… Enfin en attendant j’vous donne pas tout notre or.
Attila : Pourquoi pas ?
Léodaguixi (comme si c’était évident) : Parce que c’est le notre !
Arthur : Déjà, oui. Et puis non, on n’est pas contre mais on a un fonctionnement nous ici. Rien qu’sur l’site, là, entre le siège et les dépendances y doit y avoir au moins 50 larbins !
Léodaguixi : Ouais, vous pouvez pas comprendre vous ! Vous passez votre vie à ch’val ! Un feu de bois, un lapin d’Garennes et puis ça r’part ! Nous autre sédentaires… Bon alors, ça a d’la gueule parce qu’on vit dans d’la pierre… Seul’ment voilà, ça coûte du pognon ! Bohortachix (apeuré) : On est cueilli… Il va raser la Touraine…
Attila : La moitié de l’or, tout de suite, ou tout va brûler !
Bohortachix (soulagé, se penche vers le roi et murmure) : La moitié d’l’or ? Mais c’est inespéré ! Allez, sautez sur l’occasion, Sire, avant qu’il ne change d’avis !
Léodaguixi (murmure) : Attendez c’est pas d’la mauvaise volonté… Mais… La moitié ça fait quand même une sacré somme !
Arthur : Attendez, non mais moi, c’est pas que j’veux pas trouver un terrain d’entente, si vous voulez, enfin… Si la moitié des réserves se foutent le camp maintenant ben… Nous derrière on tient pas l’coup…
Attila : Pourquoi pas?
Léodaguixi (commence à s’énerver) : Mais parce qu’on a des frais ! Vous pouvez pas vous rentrez ça dans l’crane ?
Arthur : Ou alors faudrait demander un soutien à l’Yarhu! Enfin… l’Yarhu en c’moment…
Léodaguixi : Ah ouais, et c’est pas l’Aererelle…
Arthur : L’Aererelle, oui, y a du pognon. Enfin… j’les connais pas les mecs moi…
Attila : Alors les QSL !
Léodaguixi : Les QSL ? Quoi les QSL ?
Attila : Donnez-nous les QSL !
Léodaguixi et Arthur se regardent.
Arthur : Ben heu… pfff (regarde Bohortachix) Ouais… Enfin ça dépend lesquelles…
Attila : Tous les QSL !
Arthur : Ah non. Non, toutes les QSL, non.
Attila se remet à crier et son garde se met de nouveau en position de combat. Alors que Léodaguixi, Arthur et Bohortachix se collent à leur siège, les yeux écarquillés.
Plus tard…
Attila : Le Service Juridique !
Léodaguixi : Le service juridique… Et qu’est c’qu’on fait nous derrière sans le droit à l’antenne ?
Arthur : Non. Le service juridique, non.
Attila : Le Musée !
Léodaguixi (atterré) : Le Musée ?
Attila : Ah allez ! Les émetteurs AM, les postes à galènes, tout ça, c’est pour nous ! Bohortachix (murmure) : Sire, on va pas lui donner le matériel du musée ! Des pièces ouvragées faites main d’une qualité exceptionnelle !
Arthur le fait taire d’un signe de main.
Arthur : Non, Le Musée, non. On l’garde
Attila : Quelque chose de typique.
Léodaguixi : Quelque chose de typique ?
Arthur : Quoi comme chose de typique ?
Attila : N’importe quoi qui est typique. Sinon on casse tout ! (son garde approuve de la tête)
Arthur et Léodaguixi réfléchissent.
Arthur : Typique, typique… heu… non. J’suis désolé j’vois pas c’qu’on pourrait vous donner.
Attila se remet à crier et son garde se met de nouveau en position de combat.
Arthur (embarrassé) : Oui, non mais d’accord, mais…
Après…
Attila (montrant un livre) : C’est typique ça ?
Arthur : Ah ben là y a pas plus typique hein ! Ici on l’utilise beaucoup pour faire la Gazette de Reefelott. Ça vous s’ra utile pour vos parchemins. Pour écrire le mot ‘guerre’ par exemple…
Bohortachix : C’est le Bescherelle typique de chez nous.
Léodaguixi : Uniquement en ancien Celtes, hein. Seulement là, les rédacteurs utilisent les autres versions sur le prochain numéro. Par contre pour le style, on peut rien pour vous.
Attila regarde son garde.
Attila : VICTOIRE !!!
Dans sa joie le garde lance le Bescherelle en l’air qui retombe sur le sol.
Attila : Excusez-moi, je fais des saletés !
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