Le radio-amateurisme n’est tout simplement pas passionnant

Après le billet d’hier sur les raisons qui pousseraient quelqu’un à passer l’examen radioamateur plutôt que de rester dans des réglementations libres mais toutes très contraignantes en matière d’expérimentation, voici un billet proposé hier par Hackaday qui remet en perspective l’intérêt de devenir radioamateur pour quelqu’un axé sur la technologie et l’expérimentation par rapport à ce qu’est devenu le radio-amateurisme aujourd’hui.

Le billet part d’une réflexion du Président de l’ARRL, K5UR lors de la présentation du rapport annuel de l’association et rapporté par Southgate Amateur Radio News.

Ci-dessous un extrait significatif, le lien de l’article complet en fin de billet.

« Si Hackaday est en mesure de conseiller l’ARRL sur ces questions, nous suggérerions probablement de revenir aux racines du radio-amateurisme, une époque au début du 20ème siècle quand la technologie importait plus que de collectionner des entités DXCC ou des carrés locator et que le radioamateur devait d’abord construire son propre matériel plutôt que de commander un poste rutilant avant de pouvoir faire un contact.

Donnez à une salle pleine d’enfants une séance de constructions de kits, faites-les construire une petite radio. Et faites du lobbying pour que la construction fasse partie du processus d’obtention de la licence, il est en effet très triste qu’au moment où ceci est écrit, que la licence radioamateur la plus faible exclut toute construction personnelle ! (1)

Ces derrières années, nous vous avons montré quelques constructions radioamateurs fantastiques. Si vous avez des jeunes intéressés par la radio, montrez-leurs le transceiver BitX ou la monde du QRP. »

Le texte intégral, en anglais, sur le site Hackaday.

(1) J’en parlais déjà il y a 3 ans dans ce billet.
F8BXI

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Le voyage est la récompense…

2 commentaires à propos de “Le radio-amateurisme n’est tout simplement pas passionnant”

  1. Une réflexion pleine de bon sens à laquelle j’ajouterais juste qu’au temps des racines du radioamateurisme, contacter quelqu’un à des milliers de kilomètres sans fil était fantastique (même le téléphone filaire fonctionnait comme il pouvait, cf le 22 à Asnières).
    Aujourd’hui, un jeune ne voit rien d’extraordinaire en cela, il le fait chaque jour via les réseaux sociaux, sans fil, depuis son smartphone, sans passer de certificat.
    Hormis quelques rares OM expérimentateurs ou constructeurs de génie, en tant que simple et banal SWL (95% de mon activité radio), je ne puis que constater que le radioamateurisme a viré de bord en allant de la technique à la simple communication (mais peut-être ai-je une mauvaise perception).
    Les relais, réflecteurs et modes numériques n’arrangent rien, on y parle principalement que de configuration informatique pour faire que cela fonctionne et éventuellement de recettes de cuisine (clin d’œil).
    Mon ressenti n’est pas lié à un rejet de la technique (je suis dans l’électronique et l’informatique depuis 40 ans), c’est juste quelque chose que je pense percevoir et des fois je me dis qu’il sera bientôt difficile de trouver un OM qui sait souder un composant ou monter une fiche N.
    De quoi demain sera t-il fait, qui vivra verra mais cela me parait inquiétant…
    73 à tous et bons QSO sur l’air (pas via Internet, hi).
    Philippe

  2. Rétroliens : Le radio amateurisme n’est tout simplement pas passionnant - RADIOAMATEUR-ONLINE

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