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Et si c'était la solution ?

Pour comprendre ce qui va suivre, il faut lire auparavant l'éditorial du président du REF, Norman, F4HXK publié dans Radio-REF 972 de Février 2023. Le document tiré du magazine est mis à votre disposition en téléchargement ici avec l'autorisation du rédacteur en chef de Radio-REF. Comme il ne reste plus grand monde pour se charger des outils informatiques de l'association, notamment son site web, vous ne pourrez pas le lire directement sur le site où ne figurent plus les éditoriaux et comptes-rendus de CA. Par contre il semble que l'on ai le temps de publier les expéditions en antarctique...

Revenons à cet éditorial, qui est une fiction débutant le matin de la prochaine assemblée générale du REF le 13 mai prochain. Il se découpe en grands moments, du matin au levé jusqu'à la fin de la journée, en passant par les étapes de l'ouverture de l'AG, aux votes, notamment celui des administrateurs, puis à la réunion du conseil d'administration qui désigne en général le président, le trésorier et le secrétaire.

Cette journée est ponctuée par une phrase que reçoit le président, et pour l'avoir vécu, toute personne ayant une quelconque responsabilité au sein de l'association nationale : "Que fait le REF ?".

Que nous dit cet éditorial ?

Il prédit tout simplement la fin de l'association Réseau des Emetteurs Français, sa dissolution, faute de combattants. Ces derniers étant vous et moi, c'est à dire des membres qui se proposeraient aux postes d'administrateurs.

Quand l'ex REF-Union a créé les statuts du nouveau REF, il a décidé de proposer par vote le nombre d'administrateurs pouvant exercer au conseil d'administration. Ce nombre est de 9 à 15. À ma connaissance, la demande de passer à 15 administrateurs n'a été faite qu'une seule fois, à la première AG de constitution en Octobre 2013 car nous étions 12 de mémoire à ce moment-là. Si les premières années ont vu arriver régulièrement de nouveaux administrateurs, il n'y a jamais eu pléthore de prétendants. Et de mémoire toujours, le chiffre de 15 n'a jamais été atteint ou alors si peu que cela ne m'a pas fait réagir. Nul doute que des administrateurs du REF viendront me corriger si je devais me tromper.

Passées les quelques premières années, c'est la course tous les ans pour trouver des adhérents voulant bien se présenter et travailler au sein du conseil d'administration. Il suffit de s'intéresser un peu à ce moment de l'association pour voir que le turn-over est assez important au sein des membres du CA -- mis à part les purs et durs, ceux qui ne jurent que par le REF et qui n'ont qu'un rapport affectif avec l'association empêchant la prise de hauteur nécessaire aux décisions pragmatiques, ceux-là, vous voyez leur nom depuis 20, 30, 40, 50 ans dans l'ours à la fin de la revue.

Le mandat étant de 3 ans, rares sont ceux qui en ont fait plusieurs -- mis à part ceux cités plus haut. En dehors des démissions pour raisons personnelles, il me semble que la plupart se contentent d'un mandat. Ce qui n'a même pas été mon cas puisque démissionnaire au bout de deux ans seulement.

Que fait le REF ?

Cette phrase qui ponctue l'éditorial du président est classique d'une entité qui ne communique pas. Si vous revenez aux statuts de l'association, Article 6.2, deux commissions sont permanentes : la commission de contrôle financier, qui permet l'action du commissaire aux comptes qui validera ces derniers pour présentation à l'assemblée générale lors du rapport financier, et la commission communication. Or, à ma connaissance, cette dernière a été créée et mise en route par F6FRA et moi-même. Gérée pendant deux années, elle a permis la publication d'un grand nombre de communiqués. Tous signés Commission Communication ou Service Communication. Depuis mon départ, on ne peut pas dire qu'il y ait eu beaucoup d'agitation pour recruter un remplaçant. Et si l'on veut être un tantinet taquin et pointilleux, on pourrait aisément mettre ce point à discuter en assemblée générale. Aujourd'hui, on trouve dans les différents administrateurs, un chargé de mission communication mais qui en l'état, ne gère en toute apparence, que les réseau sociaux (REF-Info, Twitter).

Pour que chaque adhérent puisse savoir ce que fait le REF, il faut le lui dire. Et quoi de mieux qu'une communication régulière, différenciée et par canal ? Déjà, quand on ne jure que par le bulletin F8REF pour passer ses communications en sous-utilisant ou n'utilisant pas du tout les canaux plus rapides que sont le web et les réseaux sociaux, on loupe nécessairement une majorité de lecteurs. Une information qui doit paraitre de suite, on la publie... de suite. Qu'elle paraisse ensuite dans l'hebdo est plus logique.

Mais j'ai l'impression depuis la disparition d'une communication institutionnelle, que la seule voie de communication est celle de l'éditorial du président. Mais elle est souvent plate et sans réelle information, toujours très consensuelle.

Alors si l'on veut que l'adhérent cesse d'envoyer des textos au président de 7H à minuit avec cette lancinante question, le premier chantier doit être celui de la commission communication.

Pourquoi peu ou pas de postulants ?

Il y a probablement un phénomène conjoncturel de société, un état de fatigue et de perte de sens global qui frappe beaucoup de monde. Mais s'arrêter à ce constat c'est cacher les vraies questions. Surtout que ce constat touche surtout les actifs. La très grande majorité des adhérents est à la retraite, pour beaucoup, depuis très longtemps. Ce n'est donc pas la raison principale. Il n'y en a d'ailleurs pas une seule mais probablement plusieurs qui font le désintérêt de l'association mais surtout de sa gestion. Souvent par incompréhension malgré les informations données ici.

Le seul rôle d'un administrateur est la gestion de l'association. Les principaux points étant l'AG, Hamexpo et 4 réunions de CA dans l'année. Vous espérez agir pour le bien de la communauté radioamateur en étant administrateur ? Oubliez cette idée ! Le REF c'est avant tout sa gestion et surtout sa pérennité et celle-ci passe par le nombre de ses adhérents. Alors il y a quelques tâches que l'on peut réaliser avec un peu d'autonomie surtout si on a quelques idées. Par exemple, si nous avons la possibilité aujourd'hui de consulter des Radio-REF au format numérique c'est sous l'impulsion d'un OM qui a fini par postuler comme administrateur pour initier le projet. Puis une fois le plus gros réalisé et le premier mandant terminé, il ne s'est pas représenté.

Si l'on souhaite apprendre ce qu'est la gestion d'une association nationale, le REF est une très bonne école. Il y a assez de membres et de sujets pour que cela représente un travail au quotidien pour certains, et assurément de manière hebdomadaire pour la plupart.

Autodestruction ?

Il existe sans doute de multiples raisons de ne pas vouloir devenir administrateur. À commencer par la méthode qui fait dire à certains administrateurs que NOUS sommes le REF. Cela peut être vrai en terme de rhétorique mais la réalité est tout autre.

Par exemple, si j'étais le REF, il ne fait aucun doute que je gèrerais l'association autrement. Avec des changements profonds, justement dans sa gestion. Et surtout, je ferai en sorte d'être beaucoup plus acteur de l'activité radioamateur française. Pas seulement en nommant une commission qui gère les concours pour moi mais en ayant la volonté de changer la manière dont on pratique le radio-amateurisme dans notre pays.

Certes, cela amène un risque. Notamment en terme de nombre d'adhérents. Mais que ferait-on dans la vie sans risque ? Mais les actuels administrateurs, leurs ascendants et leurs descendants, ne prendront jamais de tels risques. Le risque qui irai à la perte du REF. Sa dissolution. Mais malgré tout, on y arrive...

Et si c'était la solution ?

La meilleure chose qui soit arrivé au Service Amateur en France depuis... la création du REF ? Je mets de côté sciemment le côté affectif concernant le personnel du siège car ce n'est pas en jouant sur l'affect que l'on prend des décisions pragmatiques.

Oui, la meilleure solution que le REF disparaisse à l'approche de son centenaire. Qu'y perdrions-nous ?

Service QSL ? Le REF a vécu toute sa vie essentiellement grâce à ce service. Beaucoup n'adhérent que pour cela. Mais à notre époque, la dématérialisation à tout va aidant, ce service périclite. Le volume baisse car les alternatives numériques sont bien plus pratiques. Moins romantique mais plus rapide, moins consommateur de temps, d'énergie humaine et fossile. Entre LoTW, eQSL, QRZ.com et autres, il n'y a quasiment plus aucun intérêt à adhérer pour le Service QSL.

Relation avec l'administration ? Qui a sincèrement vu une avancée quelconque ces 40 dernières années dans le radio-amateurisme français du fait du REF et de ses rapports avec l'administration ? Toutes les évolutions depuis ce temps sont essentiellement règlementaires et/ou liés à la gestion des administrations. Si le REF n'avait pas existé, les changements auraient eu lieu de toute façon. De plus, en terme de communauté, nous sommes plutôt vu comme des emmerdeurs plutôt que des associés ou des 'sauveurs de vie grâce aux ondes HF' !

Service contentieux ? Le service a une grande expérience au nombre de dossiers gérés et contentieux gagnés mais un avocat spécialisé fera l'affaire. Pour plus cher il est vrai. Notre chance, c'est que le droit à l'antenne est inscrit dans la loi. Et si nous évitons de faire n'importe quoi à ce titre, les contentieux devraient être plus simples à gérer.

Hamexpo ? Il y a déjà de nombreux salons radioamateurs en France, Hamexpo n'apporte rien de plus. Si l'on m'oppose le passage des examens qui se font ces dernières années, rien n'empêche que cela se fasse aussi dans les autres salons.

Le siège ? Aujourd'hui, et même depuis plusieurs années, l'intérêt d'avoir à gérer un siège et du personnel est de moins en moins utile. Ce sont de gros frais pour une valeur ajoutée restant à démontrer. S'il pouvait éventuellement se justifier avec 20 000 adhérents en augmentation, il en va autrement avec 4000 membres en régression. Il héberge le Service QSL qui pourrait être transféré dans un gros radio-club et le matériel du service historique pourrait rejoindre un autre musée.

Relation IARU ? Si je sais lire entre les lignes, l'IARU ne me semble pas mieux armée en terme de pérennité. Si j'en juge par leur dernière opération sur ce que doit être le Service Amateur aujourd'hui et pour les années à venir, c'est que l'association est plus en questionnement qu'en plein chantier d'évolution. En résumé, REF et IARU ne semblent pas en meilleur état l'un que l'autre.

Concours ? Ils pourraient être gérés totalement en dehors du REF puisque la très grande majorité des concours sont organisés par l'IARU. Pour ceux qui ne le sont pas, rien n'interdit d'avoir une entité externe, reliée à un radio-club ou non.

Diplôme ? On peut aisément s'en passer, non ?

Et après ?

Puisque nous sommes dans la fiction suggérée par l'éditorial du président, F4HXK, continuons dans cet esprit pour entrevoir une vie radioamateur sans le REF.

Bien entendu, après l'effarement, certains se mettront en quête de recréer quelque chose en utilisant force communication sur les réseaux sociaux. L'un créera le site web des radioamateurs français, l'autre écrira les statuts, et d'autres encore auront mille idées pour que cela fonctionne mieux alors qu'on leur demandait juste de venir participer à la gestion d'une association. Pour ceux-là, ils décommanderont piscine, rendez-vous, la distance ne sera plus un problème, pas plus que l'âge...

N'oublions pas que les radio-clubs seront toujours là pour gérer l'aspect local. Enfin, pour ceux qui resteront si j'en crois les fermetures qui se succèdent et qui ne font larmoyer personne.

Et si au lieu de se presser à créer quelque chose d'autre, on laissait courir ? Non pas s'en foutre, mais plutôt prendre le temps d'observer. Regarder comment font les autres activités qui pourraient s'apparenter. Pas la CB qui n'existe quasiment plus sauf un peu tous les 11 ans à la faveur du cycle solaire et qui de toute manière n'a rien à voir de près ou de loin avec le Service Amateur. Pas non plus les associations hobbyistes comme le modélisme qu'il soit ferré, naval ou aérien. Pas plus que les collectionneurs de timbres ou autres activités similaires.

Si nous regardions un peu du côté de ce que font les passionnés d'électronique par exemple. Voilà un cas, à ma connaissance, où il existe nombre de passionnés et pratiquants important mais pas non plus pléthorique -- la plupart exerçant seuls chez eux, voir aussi en club -- et où il n'existe pas de fédération ou d'association nationale sans que cela les empêche de jouir de leur passion.

Plus précisément, regarder du côté des hackerspaces et fablab. Après tout, une fois la génération des boomers disparus (j'en fait partie), ce sont eux qui devraient logiquement prendre le devant de la scène. Certes, il ne faudra pas compter sur eux pour réinventer les jeux surfaits des diplômes et indicatifs spéciaux à outrance mais ce serait une bonne expérience que d'aller chez eux observer leur fonctionnement, leurs coutumes, leur manière d'accueillir, de recruter, de communiquer, ... Certains sont associatifs, d'autres seulement de petits groupes associés de circonstances. Un peu comme des radio-clubs mais pluri-disciplinaires et non sectaires.

C'est une piste. Très sous-exploitée par nos instances du 'Que fait le REF ?' depuis au moins 10 ans pour aller recruter. Mais même sans cela, ils se sont recrutés tout seul et mènent leur barque de leur côté sans trop se mélanger aux radio-communicateurs mais plutôt enclins à visiter les collègues un peu férus de fer à souder

Autre solution ?

En restant toujours dans la fiction et en nous projetant le 13 Mai prochain, le président, soucieux de conserver une entité nationale encadrant le Service Amateur en France, pourrait proposer une dissolution du REF tel qu'il existe et la construction d'une nouvelle entité basée sur d'autres objectifs et ambitions ? Techniquement, il suffirait de co-opter les membres manquant, d'organiser une AGE de dissolution, de nouveaux statuts, et une AGE de constitution.

Et à la place de remettre les mêmes caciques à la tête, si on allait plutôt regarder du côté des plus jeunes, un peu plus ambitieux et avec des idées nouvelles ? Dans plus jeunes, ce n'est pas des 16-18 ans dont nous aurions besoin mais des adultes de la trentaine à la cinquantaine suffiraient déjà à rajeunir l'organisation et à penser 'out of the box' ou hors des sentiers battus pour les plus francophones. Des qui viendraient d'ailleurs de ces fameux hackerspace et autres lieux de partages.

Puisque nous sommes toujours dans une fiction, nous pourrions rêver d'une association qui affiche clairement le menu à l'entrée. Que ce menu soit la définition du Service Amateur. Service où pourront toujours exister les activités outrancières actuelles mais sans que la nouvelle entité en fasse son ambition ou la publicité. On peut imaginer des concours organisés avec comme objectif de ne les pratiquer qu'avec du matériel fait-maison ; comme le seraient les activités de plein air sans pour autant qu'elles soient sanctionnées d'un diplôme. Si diplôme il devait y avoir, on pourrait aisément penser à un règlement faisant la part belle à la construction personnelle. De la galène au SDR, il y a de quoi faire !

Après, les services aux adhérents seraient à l'avenant : un magazine numérique pour afficher les réalisations qui ne manqueront plus, une simple Newsletter hebdo qui, à la place de lister les activités château et champ de foire, afficherait les informations uniquement associatives, etc.

Si dans cette fiction on pouvait aussi obligé les utilisateurs de modes numériques comme le FT8, à une formation préalable à toute utilisation sur l'air, je signerais pour être membre à vie !

Tout cela ne reste que fiction. Et comme dans toute fiction, la réalité reste souvent bien plus étonnante que l'imagination de chacun... Rendez-vous le 13 Mai 2023 pour en prendre connaissance...

Bonjour Philippe et tous les lecteurs.

Je viens de reprendre une lecture un peu plus fouillée autre que les gros titres de ton forum (et des autres aussi d'ailleurs) et je pense que dans cet article de vrais problèmes concernant l'activité d'amateurs y sont traités.

Malheureusement, concernant l'asso REF ou les us et coutumes de l'utilisation des bandes qui nous sont (encore) attribuées, c'est une catastrophe annoncée qui nous attend. Il y a un blues dans le cerveau de pas mal d'opérateurs qui s'installe et se développe (dont le mien depuis pas mal de temps) : Combien de temps pour la fin du Monde amateur ? Je ne voudrais pas prendre de paris sur une telle essoine (ce ne serait pas moral) mais je pense que c'est inéluctable à plus ou moins grande échéance.

On peut (on doit ???) se poser la question de comment faire pour enrayer le déclin mortifère mais la tâche me semble bien difficile et aléatoire.

Pour ma part, il y a des coins où je vais rarement (40m par exemple, 80m autour de 3762 par exemple) tant on y entend des choses incroyables qui vexe le peu de fibre patriotique franchouillarde que je possède encore.

Personnellement, je me suis réfugié dans les bandes non conventionnelles du 160 m et au dessous où, comme en SHF, tout est à construire, à apprendre avant utilisation avec des puissances qui frisent le ridicule, qui rasent les murs comme disait le coiffeur de Raymond Devos. Là, je me sens bien.

L'associatif, telle que l'asso nationale française et d'autres plus locales, devient un monde de clients qui attendent un service plutôt que participer activement à la vie du groupe.

Rassurons nous, le domaine amateur est touché mais c'est aussi valable dans d'autres domaines associatifs, des joueurs de pétanque au collectionneurs de cartes postales, etc.

Avançant vers mes 3/4 de siècle, je ne fais plus d'illusions et j'ai de moins en moins d'espoirs. Et encore si ce n'était que du monde de la radio d'amateur, ce ne serait que partiellement grave...

Bonne journée depuis le 44 pour quelques jours avant de rentrer au Marais Poitevin et sa richesse de vie.

Gilbert RATS F4ASK

Salut Gilbert et tous,

C'est marrant, depuis que j'ai déménagé dans le 50 pour la retraite je suis un peu dans le même état d'esprit : de moins en moins de motivation.

Sur le radioamateurisme tel qu'on l'a connu, je pense qu'il est temps qu'il décède de sa belle mort et qu'il fasse la place à autre chose. Aux plus jeunes de prendre le lead et de nous montrer la voie pour notre fin de carrière 🙂

En tous cas, je suis entre l'envie de tout revendre et laisser tomber, et celle de ne plus faire que de l'électronique, voir de la radio mais sur charge 50 ohms, sans autre envie que d'essayer des montages plutôt que de bavasser sur la pluie et le beau temps ou d'échanger des 59/599 à longueur d'expés et de concours (il n'y a quasi plus de technicien en HF et en tous cas, plus aucune discussion technique qui se tienne) .

C'est mon mood du moment 🙂

73 à tous,
Philippe

Bonjour Philippe,

je comprends ton ressenti, cependant, les discussions techniques existent encore. Elles sont de très haut niveau aujourd'hui et ne se tiennent pas sur les bandes HF. Il faut bien dire que le tour du sujet sur les antennes HF, sur la télégraphie et sur la téléphonie a été fait.
Il n'y a aucun mystère sur les résultats de l'installation d'un bout de fil, du câblage d'un ampli. Tout cela a été fait et refait. Tout cela est connu.

En hyper, des équipes d'OM existent et font de la technique à haut niveau. Et là la marche est haute pour les rejoindre.

Amicales 73s' Jean-Michel - F5MMX

Bonjour Jean-Michel,

Merci de ton commentaire. En fait, je parlais de discussions techniques que l'on peut avoir sur les bandes HF et qui peuvent concerner tous les domaines techniques à notre disposition, y compris les Hyper.

L'intérêt de communiquer sur les bandes HF c'est justement leur facilité de mise en œuvre et d'utilisation. Je pense plutôt que les discussions techniques, quand il y en a, se pratiquent sur les listes de diffusion et autres réseaux informatiques.

Je suis bien évidemment abonné aux listes Hyper, DATV, Sat, etc. et mon souhait, quand j’aurais récupéré un peu de motivation :-), c'est de monter au moins une station portable 10 GHz.

Pour revenir à la HF, il y a eu un QSO hebdomadaire sur 80m, le Jeudi soir de mémoire, mené par Philippe, F6ETI, dont le sujet principale étaient les VHF, UHF, Hyper. Il n'a pas duré longtemps faute de combattants apparemment. Et je pense que c'est à ça que devraient servir nos bandes HF.

73,
Philippe

 

 

Bonjour tous,

je suis un peu dans l'état d'esprit de Philippe je pense car j'ai quitté le Radioclub le plus proche de chez moi. Mine de rien, l'effet dopant des rencontres régulieres à dominante technique a totalement disparu. Le danger est aussi la.

Je sais pas trop comment les gens isolés qui en plus ne traffiquent pas un peu font pour rester dans l'activité.

J'ai conservé quelques contacts amis de l'ancien monde (ra.org) et je conserve tout de même mes projets certains en plan en attente de quelque chose, ou la construction d'un PA de 47 dbm (projet Diomedes).

J'ai fait un peu de place en cédant le matériel commercial, mais je me suis re-équipé QRP ... (Tout n'est pas fichu !)   Je desepere pas contacter Philippe étant de temps en temps dans la région de Granville.

Je fais beaucoup d'écoute (toutes bandes et pas de RA), et je continues mon apprentissage de la CW.

Le REF peut disparaître, les QSO 599 avec. Il restera toujours un plaisir de correpondre avec quelqu'un dans des conditions precaires (Pleine campagne, sac a dos, casse croute, bout de fil = QRP) en CW et même en phonie. Des gens interessés d'abord par la technique il y en a avec des niveaux variés sur différents domaines.