Et si c’était la solution ?

Pour comprendre ce qui va suivre, il faut lire auparavant l’éditorial du président du REF, Norman, F4HXK publié dans Radio-REF 972 de Février 2023. Le document tiré du magazine est mis à votre disposition en téléchargement ici avec l’autorisation du rédacteur en chef de Radio-REF. Comme il ne reste plus grand monde pour se charger des outils informatiques de l’association, notamment son site web, vous ne pourrez pas le lire directement sur le site où ne figurent plus les éditoriaux et comptes-rendus de CA. Par contre il semble que l’on ai le temps de publier les expéditions en antarctique…

Revenons à cet éditorial, qui est une fiction débutant le matin de la prochaine assemblée générale du REF le 13 mai prochain. Il se découpe en grands moments, du matin au levé jusqu’à la fin de la journée, en passant par les étapes de l’ouverture de l’AG, aux votes, notamment celui des administrateurs, puis à la réunion du conseil d’administration qui désigne en général le président, le trésorier et le secrétaire.

Cette journée est ponctuée par une phrase que reçoit le président, et pour l’avoir vécu, toute personne ayant une quelconque responsabilité au sein de l’association nationale : “Que fait le REF ?”.

Que nous dit cet éditorial ?

Il prédit tout simplement la fin de l’association Réseau des Emetteurs Français, sa dissolution, faute de combattants. Ces derniers étant vous et moi, c’est à dire des membres qui se proposeraient aux postes d’administrateurs.

Quand l’ex REF-Union a créé les statuts du nouveau REF, il a décidé de proposer par vote le nombre d’administrateurs pouvant exercer au conseil d’administration. Ce nombre est de 9 à 15. À ma connaissance, la demande de passer à 15 administrateurs n’a été faite qu’une seule fois, à la première AG de constitution en Octobre 2013 car nous étions 12 de mémoire à ce moment-là. Si les premières années ont vu arriver régulièrement de nouveaux administrateurs, il n’y a jamais eu pléthore de prétendants. Et de mémoire toujours, le chiffre de 15 n’a jamais été atteint ou alors si peu que cela ne m’a pas fait réagir. Nul doute que des administrateurs du REF viendront me corriger si je devais me tromper.

Passées les quelques premières années, c’est la course tous les ans pour trouver des adhérents voulant bien se présenter et travailler au sein du conseil d’administration. Il suffit de s’intéresser un peu à ce moment de l’association pour voir que le turn-over est assez important au sein des membres du CA — mis à part les purs et durs, ceux qui ne jurent que par le REF et qui n’ont qu’un rapport affectif avec l’association empêchant la prise de hauteur nécessaire aux décisions pragmatiques, ceux-là, vous voyez leur nom depuis 20, 30, 40, 50 ans dans l’ours à la fin de la revue.

Le mandat étant de 3 ans, rares sont ceux qui en ont fait plusieurs — mis à part ceux cités plus haut. En dehors des démissions pour raisons personnelles, il me semble que la plupart se contentent d’un mandat. Ce qui n’a même pas été mon cas puisque démissionnaire au bout de deux ans seulement.

Que fait le REF ?

Cette phrase qui ponctue l’éditorial du président est classique d’une entité qui ne communique pas. Si vous revenez aux statuts de l’association, Article 6.2, deux commissions sont permanentes : la commission de contrôle financier, qui permet l’action du commissaire aux comptes qui validera ces derniers pour présentation à l’assemblée générale lors du rapport financier, et la commission communication. Or, à ma connaissance, cette dernière a été créée et mise en route par F6FRA et moi-même. Gérée pendant deux années, elle a permis la publication d’un grand nombre de communiqués. Tous signés Commission Communication ou Service Communication. Depuis mon départ, on ne peut pas dire qu’il y ait eu beaucoup d’agitation pour recruter un remplaçant. Et si l’on veut être un tantinet taquin et pointilleux, on pourrait aisément mettre ce point à discuter en assemblée générale. Aujourd’hui, on trouve dans les différents administrateurs, un chargé de mission communication mais qui en l’état, ne gère en toute apparence, que les réseau sociaux (REF-Info, Twitter).

Pour que chaque adhérent puisse savoir ce que fait le REF, il faut le lui dire. Et quoi de mieux qu’une communication régulière, différenciée et par canal ? Déjà, quand on ne jure que par le bulletin F8REF pour passer ses communications en sous-utilisant ou n’utilisant pas du tout les canaux plus rapides que sont le web et les réseaux sociaux, on loupe nécessairement une majorité de lecteurs. Une information qui doit paraitre de suite, on la publie… de suite. Qu’elle paraisse ensuite dans l’hebdo est plus logique.

Mais j’ai l’impression depuis la disparition d’une communication institutionnelle, que la seule voie de communication est celle de l’éditorial du président. Mais elle est souvent plate et sans réelle information, toujours très consensuelle.

Alors si l’on veut que l’adhérent cesse d’envoyer des textos au président de 7H à minuit avec cette lancinante question, le premier chantier doit être celui de la commission communication.

Pourquoi peu ou pas de postulants ?

Il y a probablement un phénomène conjoncturel de société, un état de fatigue et de perte de sens global qui frappe beaucoup de monde. Mais s’arrêter à ce constat c’est cacher les vraies questions. Surtout que ce constat touche surtout les actifs. La très grande majorité des adhérents est à la retraite, pour beaucoup, depuis très longtemps. Ce n’est donc pas la raison principale. Il n’y en a d’ailleurs pas une seule mais probablement plusieurs qui font le désintérêt de l’association mais surtout de sa gestion. Souvent par incompréhension malgré les informations données ici.

Le seul rôle d’un administrateur est la gestion de l’association. Les principaux points étant l’AG, Hamexpo et 4 réunions de CA dans l’année. Vous espérez agir pour le bien de la communauté radioamateur en étant administrateur ? Oubliez cette idée ! Le REF c’est avant tout sa gestion et surtout sa pérennité et celle-ci passe par le nombre de ses adhérents. Alors il y a quelques tâches que l’on peut réaliser avec un peu d’autonomie surtout si on a quelques idées. Par exemple, si nous avons la possibilité aujourd’hui de consulter des Radio-REF au format numérique c’est sous l’impulsion d’un OM qui a fini par postuler comme administrateur pour initier le projet. Puis une fois le plus gros réalisé et le premier mandant terminé, il ne s’est pas représenté.

Si l’on souhaite apprendre ce qu’est la gestion d’une association nationale, le REF est une très bonne école. Il y a assez de membres et de sujets pour que cela représente un travail au quotidien pour certains, et assurément de manière hebdomadaire pour la plupart.

Autodestruction ?

Il existe sans doute de multiples raisons de ne pas vouloir devenir administrateur. À commencer par la méthode qui fait dire à certains administrateurs que NOUS sommes le REF. Cela peut être vrai en terme de rhétorique mais la réalité est tout autre.

Par exemple, si j’étais le REF, il ne fait aucun doute que je gèrerais l’association autrement. Avec des changements profonds, justement dans sa gestion. Et surtout, je ferai en sorte d’être beaucoup plus acteur de l’activité radioamateur française. Pas seulement en nommant une commission qui gère les concours pour moi mais en ayant la volonté de changer la manière dont on pratique le radio-amateurisme dans notre pays.

Certes, cela amène un risque. Notamment en terme de nombre d’adhérents. Mais que ferait-on dans la vie sans risque ? Mais les actuels administrateurs, leurs ascendants et leurs descendants, ne prendront jamais de tels risques. Le risque qui irai à la perte du REF. Sa dissolution. Mais malgré tout, on y arrive…

Et si c’était la solution ?

La meilleure chose qui soit arrivé au Service Amateur en France depuis… la création du REF ? Je mets de côté sciemment le côté affectif concernant le personnel du siège car ce n’est pas en jouant sur l’affect que l’on prend des décisions pragmatiques.

Oui, la meilleure solution que le REF disparaisse à l’approche de son centenaire. Qu’y perdrions-nous ?

Service QSL ? Le REF a vécu toute sa vie essentiellement grâce à ce service. Beaucoup n’adhérent que pour cela. Mais à notre époque, la dématérialisation à tout va aidant, ce service périclite. Le volume baisse car les alternatives numériques sont bien plus pratiques. Moins romantique mais plus rapide, moins consommateur de temps, d’énergie humaine et fossile. Entre LoTW, eQSL, QRZ.com et autres, il n’y a quasiment plus aucun intérêt à adhérer pour le Service QSL.

Relation avec l’administration ? Qui a sincèrement vu une avancée quelconque ces 40 dernières années dans le radio-amateurisme français du fait du REF et de ses rapports avec l’administration ? Toutes les évolutions depuis ce temps sont essentiellement règlementaires et/ou liés à la gestion des administrations. Si le REF n’avait pas existé, les changements auraient eu lieu de toute façon. De plus, en terme de communauté, nous sommes plutôt vu comme des emmerdeurs plutôt que des associés ou des ‘sauveurs de vie grâce aux ondes HF’ !

Service contentieux ? Le service a une grande expérience au nombre de dossiers gérés et contentieux gagnés mais un avocat spécialisé fera l’affaire. Pour plus cher il est vrai. Notre chance, c’est que le droit à l’antenne est inscrit dans la loi. Et si nous évitons de faire n’importe quoi à ce titre, les contentieux devraient être plus simples à gérer.

Hamexpo ? Il y a déjà de nombreux salons radioamateurs en France, Hamexpo n’apporte rien de plus. Si l’on m’oppose le passage des examens qui se font ces dernières années, rien n’empêche que cela se fasse aussi dans les autres salons.

Le siège ? Aujourd’hui, et même depuis plusieurs années, l’intérêt d’avoir à gérer un siège et du personnel est de moins en moins utile. Ce sont de gros frais pour une valeur ajoutée restant à démontrer. S’il pouvait éventuellement se justifier avec 20 000 adhérents en augmentation, il en va autrement avec 4000 membres en régression. Il héberge le Service QSL qui pourrait être transféré dans un gros radio-club et le matériel du service historique pourrait rejoindre un autre musée.

Relation IARU ? Si je sais lire entre les lignes, l’IARU ne me semble pas mieux armée en terme de pérennité. Si j’en juge par leur dernière opération sur ce que doit être le Service Amateur aujourd’hui et pour les années à venir, c’est que l’association est plus en questionnement qu’en plein chantier d’évolution. En résumé, REF et IARU ne semblent pas en meilleur état l’un que l’autre.

Concours ? Ils pourraient être gérés totalement en dehors du REF puisque la très grande majorité des concours sont organisés par l’IARU. Pour ceux qui ne le sont pas, rien n’interdit d’avoir une entité externe, reliée à un radio-club ou non.

Diplôme ? On peut aisément s’en passer, non ?

Et après ?

Puisque nous sommes dans la fiction suggérée par l’éditorial du président, F4HXK, continuons dans cet esprit pour entrevoir une vie radioamateur sans le REF.

Bien entendu, après l’effarement, certains se mettront en quête de recréer quelque chose en utilisant force communication sur les réseaux sociaux. L’un créera le site web des radioamateurs français, l’autre écrira les statuts, et d’autres encore auront mille idées pour que cela fonctionne mieux alors qu’on leur demandait juste de venir participer à la gestion d’une association. Pour ceux-là, ils décommanderont piscine, rendez-vous, la distance ne sera plus un problème, pas plus que l’âge…

N’oublions pas que les radio-clubs seront toujours là pour gérer l’aspect local. Enfin, pour ceux qui resteront si j’en crois les fermetures qui se succèdent et qui ne font larmoyer personne.

Et si au lieu de se presser à créer quelque chose d’autre, on laissait courir ? Non pas s’en foutre, mais plutôt prendre le temps d’observer. Regarder comment font les autres activités qui pourraient s’apparenter. Pas la CB qui n’existe quasiment plus sauf un peu tous les 11 ans à la faveur du cycle solaire et qui de toute manière n’a rien à voir de près ou de loin avec le Service Amateur. Pas non plus les associations hobbyistes comme le modélisme qu’il soit ferré, naval ou aérien. Pas plus que les collectionneurs de timbres ou autres activités similaires.

Si nous regardions un peu du côté de ce que font les passionnés d’électronique par exemple. Voilà un cas, à ma connaissance, où il existe nombre de passionnés et pratiquants important mais pas non plus pléthorique — la plupart exerçant seuls chez eux, voir aussi en club — et où il n’existe pas de fédération ou d’association nationale sans que cela les empêche de jouir de leur passion.

Plus précisément, regarder du côté des hackerspaces et fablab. Après tout, une fois la génération des boomers disparus (j’en fait partie), ce sont eux qui devraient logiquement prendre le devant de la scène. Certes, il ne faudra pas compter sur eux pour réinventer les jeux surfaits des diplômes et indicatifs spéciaux à outrance mais ce serait une bonne expérience que d’aller chez eux observer leur fonctionnement, leurs coutumes, leur manière d’accueillir, de recruter, de communiquer, … Certains sont associatifs, d’autres seulement de petits groupes associés de circonstances. Un peu comme des radio-clubs mais pluri-disciplinaires et non sectaires.

C’est une piste. Très sous-exploitée par nos instances du ‘Que fait le REF ?’ depuis au moins 10 ans pour aller recruter. Mais même sans cela, ils se sont recrutés tout seul et mènent leur barque de leur côté sans trop se mélanger aux radio-communicateurs mais plutôt enclins à visiter les collègues un peu férus de fer à souder

Autre solution ?

En restant toujours dans la fiction et en nous projetant le 13 Mai prochain, le président, soucieux de conserver une entité nationale encadrant le Service Amateur en France, pourrait proposer une dissolution du REF tel qu’il existe et la construction d’une nouvelle entité basée sur d’autres objectifs et ambitions ? Techniquement, il suffirait de co-opter les membres manquant, d’organiser une AGE de dissolution, de nouveaux statuts, et une AGE de constitution.

Et à la place de remettre les mêmes caciques à la tête, si on allait plutôt regarder du côté des plus jeunes, un peu plus ambitieux et avec des idées nouvelles ? Dans plus jeunes, ce n’est pas des 16-18 ans dont nous aurions besoin mais des adultes de la trentaine à la cinquantaine suffiraient déjà à rajeunir l’organisation et à penser ‘out of the box’ ou hors des sentiers battus pour les plus francophones. Des qui viendraient d’ailleurs de ces fameux hackerspace et autres lieux de partages.

Puisque nous sommes toujours dans une fiction, nous pourrions rêver d’une association qui affiche clairement le menu à l’entrée. Que ce menu soit la définition du Service Amateur. Service où pourront toujours exister les activités outrancières actuelles mais sans que la nouvelle entité en fasse son ambition ou la publicité. On peut imaginer des concours organisés avec comme objectif de ne les pratiquer qu’avec du matériel fait-maison ; comme le seraient les activités de plein air sans pour autant qu’elles soient sanctionnées d’un diplôme. Si diplôme il devait y avoir, on pourrait aisément penser à un règlement faisant la part belle à la construction personnelle. De la galène au SDR, il y a de quoi faire !

Après, les services aux adhérents seraient à l’avenant : un magazine numérique pour afficher les réalisations qui ne manqueront plus, une simple Newsletter hebdo qui, à la place de lister les activités château et champ de foire, afficherait les informations uniquement associatives, etc.

Si dans cette fiction on pouvait aussi obligé les utilisateurs de modes numériques comme le FT8, à une formation préalable à toute utilisation sur l’air, je signerais pour être membre à vie !

Tout cela ne reste que fiction. Et comme dans toute fiction, la réalité reste souvent bien plus étonnante que l’imagination de chacun… Rendez-vous le 13 Mai 2023 pour en prendre connaissance…

F8BXI

A propos de F8BXI

Le voyage est la récompense…

67 commentaires à propos de “Et si c’était la solution ?”

  1. Hello Philippe,
    J’ai lu ton article, dont je souligne la qualité rédactionnelle.
    Le seul réel intérêt, aujourd’hui, du REF est (serait) d’être l’interlocuteur privilégié de l’administration à laquelle nous sommes rattachés.
    Le président actuel, qui n’a aucune compétence (cela peut s’acquérir), ni caractère (trop tard), n’est clairement pas à la hauteur.
    Pour le reste, toutes les bonnes volontés ont été découragées.
    73 de Stéphane, F5NZY.

  2. Quel avenir pour le REF ?

    Résumons le fonctionnement vue de l’intérieur:

    Les administrateurs sont dans leur grande majorité indifférent à l’avenir du REF et ne possèdent aucune vision sur son évolution. Il y règne une grande passivité où le silence devient assourdissant lorsque les nombreuses demandes de participation sont proposées;

    Des administrateurs qui ne sont pas là pour assumer leur rôle de représentant: l’un le dit clairement, il est là que pour faire le nombre, un autre veut bien s’investir mais demande à être payé, un autre renaît de ses cendres à l’idée d’ avoir enfin le pouvoir et être président… . Seuls quatre gèrent la boutique.

    Nous avons travaillé sur plusieurs mois avec Norman à la stratégie à mettre en place pour assurer la pérennité de notre association. Nous n’avons pas compté nos heures et nous avons produit un document. Le contenu de ce document a été repris dans plusieurs RadioRef. Une visioconférence a été organisée avec le CA. Aucun commentaire de la part des membres, si un seul un peu plus politique que les autres m’a dit “ C’est bien Jean-Luc, bon travail tu peux y aller”. Un document qui présente une vision du REF et qui n’intéresse pas le CA????? Etrange, non?

    Des ficelles tirées par nos deux “experts” anciens présidents qui imposent leur mode fonctionnement et le choix à un CA, qui dans la majorité abdique par peur de les perdre et de devoir assumer des responsabilités à leurs places. Nos experts sont utiles à l’association par leurs compétences mais n’ont aucunement envie de partager leurs savoirs et leurs prérogatives. C’est chasse gardée! J’en ai fait l’expérience ne serait-ce que pour redescendre de l’information issue des discussions liées aux J02024 avec l’ANFR ou encore des travaux de l’IARU. Merci à son président (F4GKR) d’avoir accepté de produire un document compréhensif par les adhérents et concernant les avancements des travaux de l’IARU et qui devraient paraître prochainement.

    Une informatique à bout de souffle qui occasionne de nombreuses erreurs et qui finissent par nous faire perdre des cotisations et des dons. Beaucoup OMs en ont fait l’expérience en début de réadhésion. Si il y a bien un sujet ou nous ne devons pas être amateur, c’est bien la sécurisation de nos entrées d’argent. Il existe pléthore de solutions utilisées par des milliers d’association et déjà éprouvées depuis bien longtemps;

    Le fonctionnement pervers d’un OM qui a monté une micro-entreprise pour se faire payer 6000 € pour l’intégration d’un module de paiement par internet dont la fiabilité reste encore à démontrer (C.F Hamexpo);

    Un fossé générationnel qui n’a cessé d’être creusé depuis des années. Nous avons l’exemple de notre jeune président Norman (33 ans) qui n’a pas été aidé et voir même rejeté par la majorité des administrateurs et mêmes nos experts alors qu’il proposait des axes de développement et d’amélioration. Ce vrai symbole de renouveau n’existera plus dans le prochain mandat tellement le rejet par ses pairs l’a dégoûté. Est-ce une manière de se comporter avec nos remplaçants et nos jeunes? Est-ce que ce type de comportement va permettre d’intégrer des jeunes OMs dans notre association? Avec l’expérience de Norman nous comprenons pourquoi cela ne se fera pas.

    La pyramide des âges ne cesse de glisser tous les ans. La moyenne d’âge est de 70 ans et sa base s’étend de 48 à 90 ans. En dessous des 48 ans, la représentation des jeunes (nos remplaçants) y est quasiment inexistante. Autrement dit, nous n’avons pas de relève!

    Nous perdons entre 100 et 150 OMs par an pour des raisons naturelles soit une perte annuelle de l’ordre de 5500 à 8250 € et ceci pour une cotisation moyenne de 55 €. En 2023, notre effectif évalué à 4500 va perdre 300 adhérents soit une diminution de ressources financières de 16 500 €. soit à peu près 8% de nos ressources. Ces pertes ne seront pas compensées par l’arrivée des jeunes licenciés qui se disent majoritairement anti-REF. Ils ont été mis à l’index et rejetés par la vieille garde parce qu’ils ne pratiquent pas le radioamateurisme de la même manière qu’eux. J’ai interrogé quelques jeunes licenciés aux quatres coins de la France. Tous m’ont décrit le même sentiment de rejet qu’ils ont ressenti de la part de leurs aînés. Ce protectionnisme va coûter cher à notre association et malheureusement peu d’OMS acceptent de regarder la vérité en face et préfèrent rester dans le déni.

    La reconnaissance et l’accueil de nos jeunes licenciés est la clé de la pérennité de notre association. Je pense notamment au radioclub de Versailles qui a bien compris que l’avenir appartient aux jeunes. Les responsables du radioclub, dont Henri, ont écouté la vision de David et ils lui donnent aujourd’hui de la place et acceptent de revoir leur mode de fonctionnement.

    Et les adhérents dans tout cela? Ils semblent uniquement intéressés par le RadioRef et le calendrier des concours.

    J’ai tenté de retisser les liens entre le REF et les radioclubs en leur proposant de contribuer à la réalisation de deux affiches faites par un professionnel et axées sur la promotion du radioamateurisme. Leurs contributions se limitent à m’envoyer des photos et des illustrations libres de droits d’auteur. Le but est de valoriser le travail des clubs et de rendre plus vivantes ces affiches. Malgré une relance dans RadioREF, j’attends toujours que des propositions de ces RCs. J’avais d’autres projets avec mais je pense que cela va attendre.

    Alors oui nous avons un conseil d’administration que nous méritons!

    J’ai démissionné avant la fin de mon premier mandat dans le but de provoquer un électrochoc et pour tenter de réveiller les administrateurs en place. Prise de conscience? Que nenni! “Cela fait 10 ans que je suis là, je vais bien y rester encore un peu pour mon prestige au niveau local” se disent-ils dans leur tête. Et l’avenir de notre association? …. Ça va!

    Je ne me présenterai comme administrateurs que lorsque j’aurais l’assurance que le nouveau CA intégrera des jeunes OMs …. mais je crois que je serai passé SK avant.

    F4GSC – Jean-Luc
    Ex-Vice président du REF

    Note: je tiens à m’excuser pour toutes les fautes d’orthographe et de français qui se trouveraient dans ce texte.

  3. Bonjour,
    C’est vrai que le besoin d’une association nationale se discute et que les autres activités de loisir électroniques s’en passent bien.
    Peut-être qu’en limitant l’activité nationale à ce qui doit être traité à ce niveau là et en laissant faire la nature pour le reste, on arriverait à quelque chose de plus simple et plus consensuel.
    Qu’est-ce qui relève d’une coordination nationale ?
    Les relations avec l’administration devraient en faire partie :
    – défense du spectre
    – contenu/exigences de l’examen
    – réglementation : réflexion sur l’utilisation du spectre, donc sur la définition même de l’activité radio-amateur
    On devrait aussi y trouver la coordination avec les instances internationales (iaru au moins) pour s’accorder sur:
    – définition des modes opératoires, habitudes, plans de bande etc
    – concours (si, certains y tiennent !)
    Par rapport à la communauté maker /hacher notre hobby a la particularité d’utiliser des fréquences, un bien public gentiment mis à disposition par l’administration et sur lesquelles lorgnent quelques opérateurs… et a une portée mondiale. Ces deux points au moins méritent une représentation nationale.
    Et du coup, c’est assez politique ! Et nous ne voyons pas tous ces relations de la même façon : comment alors donner à cette représentation un mandat et lui assurer notre soutien dans son action?
    Un programme ! Des élections ! De la communication pour rendre compte de l’action!
    73 de F1EVY (pas candidat pour prendre des coups!)
    Bernard

    • La coordination nationale est gérée par un de nos experts mais malheureusement il considère que toutes les informations discutées avec nos instances doivent être considérées comme secrètes. C’est donc une boite noire ou tout rentre mais rien ne ressort.
      Je l’ai vécu dans le cas de nos discussions avec l’ANFR pour le projet JO2024.J’ai pris l’initiative de faire un papier pour rendre compte de l’état d’avancement dans le RadioRef N°971 de Janvier 2023. Il a été visé par notre expert qui a retiré les quelques informations sensibles. Comme quoi il est possible de communiquer sur les projets menés avec nos institutions de tutelles. Il faut simplement accepter de le faire et ne pas considérer être le seul à détenir les informations. Cela redonne de la dynamique et rend plus vivante notre association. D’autres censurent en disant que toutes informations n’intéressent personne. C’est parfois très déconcertant!!
      Cela a été le même cirque à propos d’un compte rendu d’une réunion de travail organisée par l’ANFR dans le cadre de la CMR2023. Finalement un article devrait voir le jour dans un prochain RadioRef relatant l’état d’avancement des travaux menés par l’IARU et dans un langage compréhensif par tous et grâce au travail de son président. Merci infiniment à lui.
      L’ouverture, le décroisement et le travail inter-associations sont des pistes de progression pour nos radioclubs et pour se faire connaitre du grand public. Il devrait y avoir dans chacun des RCs, une FabLab ouverte à tous. Il est aussi possible de proposer de la métrologie et pourquoi pas, si le local le permet, une salle de coworking ouverte aux associations.

  4. Le REF est à l’image du radio-amateurisme, poussiéreux et « has been »

    Soyons réaliste, l’émission d’amateur n’a plus rien à voir avec les bricoleurs amateurs des années 20 (je parle du 20eme siècle !!) et notre hobbies consiste désormais, dans la majorité des cas, à adapter nos micros et nos antennes. Les contacts sont inintéressants, échange de report 59, de prénom, de QTH, de météo, et parfois de conditions de trafic ! Même si cela est dit en Morse, cela n’intéresse plus les jeunes. Quelle différence avec les amateurs du 27 mhz, de la PMR 446 et autres ?

    Darwin a dit « Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements »

    Pour ne pas disparaitre et gagner quelques milliers d’adhérents, Je ne vois qu’une seule issue pour le REF, c’est de regrouper tous les utilisateurs de radio, les radioamateurs, les amateurs du 27 Mhz, de la PMR 446, les collectionneurs de vieux postes, les cibistes, les pirates des ondes courtes, les pratiquants du WLAN et de créer une « fédération nationale des radiocommunications de loisir »

    • Je dirai plutôt que le radio-amateurisme VU du REF est “poussiéreux et « has been »”. Quand à votre conclusion, c’est justement parce que le REF a voulu fédérer et phagocyter tout ce qui était proche de la radio, notamment la CB et le 27 MHz, qu’il en est là aujourd’hui ! Si les comportements que l’on constate en HF aujourd’hui existent, c’est à dire des activités sans aucun sens, des contacts sans aucune discussion technique (ce qui est la base), c’est parce que le REF a très fortement contribué à faire abaisser le niveau de l’examen afin de recruter plus de licenciés qui sont, pour lui, de potentiels adhérents.

      Je préfère largement dissoudre le REF que de transformer le Service Amateur en ‘communication de loisir’. C’est probablement ce qu’il est devenu aujourd’hui, mais, et c’est le sens d’une partie de mon texte, il existe assez de potentiels créatifs intéressés en électronique, bidouilles, DIY et autres affiliés, pour transformer cette ‘communication de loisir’ en quelque chose de beaucoup plus proche de la définition du Service Amateur.

      Pour cela il faut une association nationale avec des ‘cojones’, capable de prendre des décisions à l’encontre de ce qui a été fait par laxisme pendant plus de 40 ans !

  5. Ce qui intéresse les jeunes c’est d’expérimenter la communication sous toutes ces formes et cela est bien l’esprit radioamateur. Maintenant la radio n’est qu’un moyen qui permet de communiquer certes très riche dans sa diversité mais pas le seul.
    Pour les jeunes la radio s’intègre dans un ensemble plus vaste de leurs expérimentations mais ne constitue pas le cœur.
    C’est une différence fondamentale qui n’est pas vraiment comprise par les anciens qui continuent à revendiquer que la radio doit être au centre des expérimentations de communication.

    • OK Jean-Luc, cela se voit très bien au travers de leurs commentaires ou publications. Et il existe un panel de fréquences libres qu’ils peuvent d’ailleurs utiliser pour ça.

      Si leurs besoins en expériences radio est plus grande, le passage par l’examen est une bonne étape pour élargir le spectre.

      Dans ce cas là, c’est la définition du Service Amateur qui encadrera l’activité. Et là, c’est bien la radioélectricité qui est centrale puisque c’est le seul intérêt qui est proposé par la définition du Service Amateur.

      Faudrait-il changer cette définition pour que des jeunes puissent s’intéresser à la radioélectricité même dans le cadre d’expérimentations plus larges ?

      Je n’en suis pas persuadé.

      Mon souhait est qu’une entité globale puisse animer un Service Amateur en France, ancré dans sa définition, en proposant des axes de recherches, des projets de groupe, des évènements/festivals à l’image d’un CJ qui propose de montrer des réalisations et de les primer ; des bancs de mesure, des animations autour d’activités des VLF aux Hyper fréquences, etc. Equivalent d’un Pas Sage en Seine ou autre festivals de hacking.

      Cette entité pourrait être relayée en local par des radio-clubs traditionnels ayant fait la mue vers du Fablab, et des Fablab classiques (si tant est que ce soit le bon terme).

      Je souhaitais que le REF soit cette entité animatrice, de part son expérience, son ancienneté, sa légitimité, s’il avait daigné comprendre les époques qu’il traversait en s’y adaptant, non pas au gré du vent et du nombre de ses adhérents, mais en ayant la volonté d’adapter l’activité au temps présent.

      Force est de constater que cela ne sera jamais le cas.

      Un ami vient juste de m’écrire ceci : “Le REF ne sert plus à grand chose mais il est encore fortement enraciné dans le paysage. Songe aux blockhaus : il y en a encore le long de nos plages et ils se délitent doucement sans vraiment gêner personne. Il y a même quelques touristes et poissons ou crustacés que cela intéresse encore.”
      O^O

      73 et merci pour les commentaires,
      Philippe

  6. Mince F4HNP m’a doublé !!!
    Certains rêvent à la mort du REF, ce sont les mêmes qui trouvaient que radio-amateur.org n’était pas assez top???
    Aujourd’hui il a disparu remplacé par rien (ou par des micros mini forums sans réelle fréquentation et utilité); si le REF disparaît se sera la même chose.
    Nos voisins sont plus nombreux, pourtant ils ont tout ce qu’il ne faut surtout pas faire (licence de débutant, FT8, etc), peut être sont ils aussi moins sectaires…

    • Je réponds à ASTRAPI (joli pseudo, pas d’indicatif ?) et à F4HNF en même temps : avez-vous réellement lu le texte ? Où est-il écrit que “c’était mieux avant” ? Où est-il écrit que certains “rêvent de la mort du REF” ? Et quel rapport avec radioamateur.org ? La plupart de ceux qui regrettent ce dernier sont ceux qui n’ont jamais participé à son fonctionnement ou son animation. Des clients en fait. Qui aimaient bien trouver les réponses toutes faites à leurs questions sans trop se casser la tête. Tout le contraire de l’objet du Service Amateur. Donc, aucun regret dans la disparition de radioamateur.org. Et ce qui s’est créé, je l’ai déjà écrit dans des billets, c’est l’exact partition du monde radioamateur en France : un forum de cibistes avec et sans indicatifs ; un forum de radioamateurs ouvert à tout et un forum axé sur la seule chose qui mérite d’être comprise et déployée : la définition du Service Amateur.

      Philippe.

      • Comme je sais que vous aime bien polémiquer, je me force à répondre.

        “c’était mieux avant” Bien sûr que ce n’était pas écrit, j’ai juste résumé en 3 mots, la teneur de votre billet, et apparemment, je ne suis pas le seul à l’avoir compris dans ce sens. “Un concours où le matériel devrait être de fabrication OM”, n’est ce pas une idée d’avant ??? Le rapport avec Radioamateur.org, vous ne le voyez pas, ou ne voulez-vous pas le voir ? Vous êtes un de ceux qui a entraîné la fermeture du forum, avec vos réponses alambiquées et polémiques. Tout le monde n’est pas un technicien hors pair comme vous…
        Quand à votre réponse, elle en dit long sur votre vision du radio-amateurisme au 21eme siècle.

        • Si vous n’avez toujours pas compris mon billet, et certainement beaucoup d’autres, j’avais bien résumé votre précédent commentaire.

          Mais je suis heureux d’apprendre que construire son matériel, hors où en concours, était contraire à la définition du Service Amateur.

          Pourtant, cette définition est toujours la même depuis sa création.

          Ce qui me conforte dans l’idée que, comme les billets et commentaires, vous n’avez pas non plus compris cette définition.

          Aussi, je ne suis pas un technicien hors pair, même pas un amateur éclairé. J’essaie d’apprendre dans le plus pur esprit de la définition du Service Amateur et j’essaie de ne pas trop sombrer dans la facilité.

          Mais je vous accorde que c’est difficile de ne pas tomber dans la facilité à notre époque et toutes ses tentations.

          Sinon, effectivement, j’adore le débat, la discussion et la contradiction. Certains appellent ça de la polémique, souvent quand ils n’en comprennent pas la finalité.

          Bonne soirée.

  7. Bonjour à tous .
    Salut Philippe .

    C’est ou la cagnotte pour les fleurs et la couronne?
    Moi je me charge du pieu, des gousses d’ail, et j’ai une bonne boite de clous
    La vache, juste pour voir l’enterrement du REF, je prends une journée de congé sans solde !
    C’est juste que je veux être sûr !
    Au vu (?) de l”edito,ce serait bien que ça soit assez rapide, éviter la souffrance, parce que là, ça fait malice.
    Allez, on l’emmène au fond du jardin, un coup de fusil,, et c’est fini !
    Je sais bien, on s’attache, mais là …
    Et puis dites, il aura bien vécu, quand même !

    Antoine, de F8EBL.

  8. Bonjour à tous !

    Je ne pensais pas qu’on en reviendrait à discuter à nouveau du REF avant bien longtemps puisque sa rénovation a été effectuée il y a quelques années seulement et en laissant tomber l’usine à gaz REF-Union pour un REF supposé plus simple.

    Bref, le REF reste une source de mécontentement. C’est au moins la preuve qu’il existe encore un peu. La lecture des messages ci-dessus est intéressante. Il y a de bonnes idées.

    Mais, tout de même, qui parmi vous tous, a relu la définition de ce qu’est le Service Amateur tel que défini internationalement dans le R.R. de l’UIT, réglement ayant force de loi dans tous les pays membres de l’ONU ?

    Qui a bien compris dans quel but les radioamateurs ont le privilège de pouvoir utiliser de nombreuses bandes de fréquences ?

    Et le temps que vous y êtes, lisez donc d’autres parties de la réglementation, par exemple celles qui concernent d’autres types de communication comme la CB, les PMR ou les objets communicants de faible puissance. Peut-être comprendrez-vous alors pourquoi le radioamateurisme n’est pas une activité de loisir, et encore moins un fourre-tout où se mélangeraient tous les amateurs de radio du monde et pour y faire tout ce qu’ils souhaitent à un moment donné.

    Si 193 États se donnent la peine de bien séparer les pommes, les poires et les oranges dans ce grand casier à ondes qu’est le spectre radioélectrique et dont la taille n’est pas extensible, il y a probablement une raison ! 🙂

    Cordialement,
    Francis, F6AWN

  9. Je suis informé et j’ai relu souvent les textes fondamentaux ne serait ce que pour pouvoir discuter avec l’anfr et l’iaru.

    Le problème se situe dans le sectarisme des anciens qui n’ont jamais admis que les jeunes, qui ont une autre histoire que la nôtre, puissent vivre différemment le radioamateurisme.

    Cela va conduire à l’autodestruction et notamment du REF car la relève ne viendra pas des jeunes qui se disent anti-ref. Cette année nous perdrons 300 adhérents.

    Nous perdons 10 adhérents par mois soit 120 par an au minimum par décès. Ce nombre est extrait de la rubrique nécrologique du REF et ne prend pas en compte les décès qui ne sont pas déclarés.

    On pourra y mettre toute la règlementation que nous voudrons, tant que l’attitude des anciens ne changera pas, le REF ne sera pas renouvelé. D’ailleurs le fossé générationnel,qui a été creusé depuis tant d’années, est tellement profond que nous pouvons nous demander si il n’est déjà pas trop tard.

    Il est de la responsabilité de la plus grosse association nationale des radioamateurs, le REF, de veiller à la pérennité et à l’évolution du service amateur. Nous pouvons que constater que cela a été oublié ou insuffisamment pris en compte.

    Vue de l’intérieur je ne peux que confirmer que le REF n’a aucune vision de ce que peut être notre association à moyen terme.

    Nous avons tenté avec Norman de faire des propositions à nos représentants administrateurs qui n’ont pas manifesté le moindre commentaire et le moindre intérêt à l’avenir du REF et aux moyens à mettre en place pour endiguer le fossé générationnel. La synthèse de nos propositions peut être retrouvée dans le radio REF du début d’année. Je pourrais même fournir notre document de travail préparer pendant 3 mois.

    Il semble que collectivement nous pourrions redonner un second souffle à nos associations à condition de s’ouvrir à nos remplaçants et de leurs donner toute la place à laquelle ils ont droit.

    Personnellement je préfère voir ma passion reprise et maintenue en vie par la nouvelle génération plutôt que de m’en fermer dans ma pratique et de savoir que je passerai SK avec elle.

    • Jean-Luc,

      Pouvez-vous me dire ce que signifie ce passage : “Le problème se situe dans le sectarisme des anciens qui n’ont jamais admis que les jeunes, qui ont une autre histoire que la nôtre, puissent vivre différemment le radioamateurisme. ”

      Que l’on soit jeune ou vieux, sectaire ou non, le Service Amateur dispose d’une définition internationale. Ce qu’il faut, c’est comprendre cette définition et l’appliquer à nos activités.

      Que le REF coule ou non, cela ne changerait en rien ce que doit être le Service Amateur.

      Je dirai même plus : vivement que le REF coule que l’on voit ce dont sont capables les ‘jeunes’ pour nous montrer vers quoi aller… dans le respect de la définition du Service Amateur.

      Effectivement, si être sectaire c’est comprendre et appliquer la définition du Service Amateur, il y a une forte incompréhension mutuelle.

      73,
      Philippe

  10. Pas de débat à avoir. Juste une entrée à faire vu qu’on parle de jeunes et d’avenir.
    J’ai plus de volonté à l’idée de promouvoir ce hobby d’une quelconque manière. Je le pratique encore gaiement. Seule et sans bruit… Métaphoriquement ou non : Je suis la trace que l’on ne voit pas sur le spectro et entend si peu la plupart du temps 😉

    Pourquoi ? Effectivement je suis une femme encore relativement jeune à 38 ans. J’ai un boulot et d’autres passions très prenantes elles aussi, des relations affectives et un cercle social très riche.

    Je n’ai pas le temps pour les bastons des vieux-messieurs tels qu’ils se nomment… Qui mènent vers des status-quos systématiques vers l’immobilisme. Pas le temps pour les débats aussi stériles qu’un bloc opératoire en immunologie. Pas le temps pour promouvoir avec des gens qui ne veulent promouvoir que la naphtaline et ses vertus, pas le temps de tenir le crachoir à des gens qui veulent me couper les ailes pour les remplacer par les leurs qui seraient meilleures suivant leurs dires.

    Aux concernés ? Amusez-nous et émerveillez-nous au lieu de nous faire chier 🙂

    Je retourne faire. Faire chauffer le fer.
    Et là faire un sked pas évident avec un nouvel indicativé d’à peut près mon âge et d’une manière assez intrépide.

    de F4JDF

  11. Êtes vous d’accord avec la manière qu’ont les jeunes licenciés de pratiquer le radio ?

    Êtes vous d’accord pour que l’informatique, les réseaux, internet, les communications numériques… Sont aussi des domaines d’expérimentation de communication incluant la radio ?

    Si votre réponse est positive c’est que vous acceptez que la communication numérique est entrée dans le radioamateurisme et que vous ne mettez pas de barrière entre notre pratique et la leur. Il s’agit dans les deux cas d’expérimenter des communications radio et nous sommes toujours dans le cadre du service amateur.

    En clair ce n’est pas parce que ils ne savaient pas faire un amplificateur à base de transistors ou de tubes qu’il n’en sont pas moins radioamateur.

    Nous aurions grand besoin aujourd’hui dans notre radio club d’un jeune licencié capable de maîtriser la gestion et la conception d’un site internet car les anciens que nous sommes en sont incapables.

    Je ne sais pas si vous avez discuté avec des jeunes licenciés. J’ai eu l’occasion de le faire aux quatres coins de la France. J’ai toujours eu le même retour, un sentiment de rejet et de supériorité de la part des anciens.
    D’ailleurs notre jeune président à ressentir la même chose et n’a pas eu d’écoute ni d’encouragement de la part du CA.

    On peut donc respecter la définition de la pratique du service amateur sans pour autant avoir la même vision et surtout la même histoire.

    Nous sommes nés avec l’émergence de l’informatique, de l’électronique, des télécommunications… Nous avons fait partie des pionniers. La génération actuelle n’a pas toute cette histoire et elle ne part donc pas du même point. Elle est stimulée avec les technologies du moment comme nous l’avons été à notre époque.

    • “Êtes vous d’accord avec la manière qu’ont les jeunes licenciés de pratiquer le radio ?”

      Êtes vous d’accord pour que l’informatique, les réseaux, internet, les communications numériques… Sont aussi des domaines d’expérimentation de communication incluant la radio ?”

      Ils le sont déjà non ? Je ne connais pas d’exemple où l’on a empêché quiconque d’expérimenter quoi que ce soit dans ces domaines. Et différentes réalisations le montrent non ? Hamnet, NPR (New Packet Radio), M17 Project, …

      “Si votre réponse est positive c’est que vous acceptez que la communication numérique est entrée dans le radioamateurisme et que vous ne mettez pas de barrière entre notre pratique et la leur. Il s’agit dans les deux cas d’expérimenter des communications radio et nous sommes toujours dans le cadre du service amateur.”

      Ma réponse est positive tant que l’on parle de la même chose avec une même perception.

      Par exemple : dire que l’on expérimente en radiofréquence lorsque l’on branche un hot-spot sur un ordinateur pour faire du D-Star ou autre mode numérique alors que ce n’est que de la VoIP et que le seul lien radio est à priori entre un pocket en local et le hotspot dans la même pièce ou proche, c’est une grosse différence de perception. Car dans le cas cité, il n’y a pas réellement de radio. Entendons-nous bien : nous avons le droit de le faire, le droit de l’utiliser et il n’y a pas de débat. Mais expérimenter en radio ce n’est pas ça. Et on s’éloigne donc de l’esprit du Service Amateur.

      Réaliser un réseau Hamnet avec des interconnexions radio point à point, avec une entrée radio en 1200 MHz sur un serveur du réseau pour attaquer des services IP quelconques (web, mail, …), c’est une expérimentation à base de radioélectricité. Si on y met des interconnexions à un réseau public comme Internet, même si cela n’est toujours pas explicitement autorisé, mais on le fait quand même, on perd une chose fondamentale de notre raison d’exister : la résilience radiofréquence. Si celle-ci ne fait pas partie de la définition du Service Amateur, elle a été confirmée par un addendum à la CMR 2003. Dans mon esprit, c’est un élément fondamental.

      Utiliser un ordinateur sur lequel on aura installé un logiciel, qui passera par une interface pour envoyer des informations dans émetteur/récepteur, en FT8, WSPR, PSK, Hellschreiber, …, même si la compétence de l’opérateur n’est pas mise à rude épreuve, cela reste de l’émission/réception de radioélectricité.

      Dans la définition du Service Amateur il y a un élément très simple qui est extrait ici : “…s’intéressant à la technique de la radioélectricité…”. A partir du moment où l’expérimentation ne fait pas appel à la radioélectricité, ce n’est pas une expérimentation du Service Amateur. Cela semble clair.

      J’ajoute pour terminer, que l’intérêt de la radio, c’est qu’à partir de rien on peut réaliser un émetteur/récepteur. Il nous faut un schéma que l’on pourra modifier à l’envie, des composants, de la soudure et de l’huile de coude. Même en SDR c’est faisable même si la difficulté est d’un autre ordre.

      En informatique, on ne créé pas l’ordinateur, pas plus que l’OS, au mieux le logiciel pour des domaines spécifiques mais c’est loin d’être le cas. On fabrique au mieux l’interface qui reste un élément électronique. Il reste donc la partie radio. Si celle-ci ne peut-être construite (routeur wifi, point d’accès, etc) que reste-t’il de radio dans l’exercice ?

      Croyez bien que ceci n’est pas une critique mais j’aimerais réellement comprendre où se place le curseur de l’expérimentation radio au milieu de toute cette informatique et d’interco Internet.

      73,
      Philippe

        • Tu crées quoi ? Un Kernel ? Un OS complet ? Une distrib ? C’est assez différent. A part Linus Torvald, je connais peu de personnes ayant créer un OS ces dernières années 🙂

          • Linus n’a pas tellement créé un OS entier si tu te penches sur l’histoire des choses 🙂

            Il faut être un peu neuneu ou s’attendre à faire un “OS” hyper minimaliste pour croire qu’on puisse faire quelque chose seul arrivant au même niveau d’usage que ce que l’on a aujourd’hui.

            Du coup c’est des cliques de gens assez finement coordonnées et adogmatiques qui se mettent d’accord à développer un ensemble de logiciels fonctionnels ensemble. Et lorsqu’il y a des drama queens ça fait un autre truc à part qui peut malgré tout fonctionner dans le bousin…
            Ou alors ça fait juste une branche qui tombe et crève toute seule sans générer d’inter(-)minables émois.

            Oh ben tiens-donc ! Et si ça pouvait être appliqué à d’autres domaines ? Mdrlol.

          • Linus n’a créé que le noyau, I know 😉 Je vois l’analogie et elle existe déjà. Même bien avant la SDR. Notamment par les hypéristes qui font toujours ce genre de choses. Ça se fait moins en HF où il y a surtout des OM seuls qui conceptionnent et peuvent ensuite proposer des kits (F6BQU, F5RDH, F1TE/F6DZP, G0UPL, VU2ESE, …) mais rien n’empêche que cela se fasse. Ce qui manque toujours, c’est l’impulsion, l’idée et ensuite, les bras 😉

            Mais individuellement, un radioamateur seul peut réaliser la totalité de son environnement ce que ne peut faire l’informaticien.

      • > Utiliser un ordinateur sur lequel on aura installé un logiciel, qui passera par une interface pour envoyer des informations dans émetteur/récepteur, en FT8, WSPR, PSK, Hellschreiber
        > […] cela reste de l’émission/réception de radioélectricité.

        Si on utilise GNU radio pour créer soi même sa modulation pour les modes conversationnels (been there, done that. Y’a rien de plus drôle que de fabriquer sa moulinette)

        Est-ce que ça correspond à cette catégorie ?

        • Oui, ça peut le faire. GNU Radio est déjà assez challenging à comprendre et mettre en œuvre, c’est même un bon cran au-dessus de mon exemple.

          Encore faut-il que l’on ne se contente pas de récupérer des ´montages’ tout fait si l’on ne veut pas se retrouver au même niveau que des utilisateurs/clients d’appliance.

  12. Cher F4GSC,

    Tout comme Philippe, F8BXI , je suis sensible à ce que vous nous dites ici :

    “Le problème se situe dans le sectarisme des anciens qui n’ont jamais admis que les jeunes, qui ont une autre histoire que la nôtre, puissent vivre différemment le radioamateurisme.”
    […]
    “On pourra y mettre toute la règlementation que nous voudrons, tant que l’attitude des anciens ne changera pas, le REF ne sera pas renouvelé.”

    Passons sur votre vision des anciens que vous croyez sectaires. Le problème n’est pas vraiment celui-là. En fait, vous pensez que les anciens veulent vous empêcher de vivre différemment “votre” radio-amateurisme, mais vous vous trompez, les “anciens” les plus expérimentés souhaitent simplement que vous viviez LE RADIO-AMATEURISME tel qu’il est officiellement défini, réglementé et autorisé dans le monde entier ou presque depuis 100 ans et non que vous viviez VOTRE radio-amateurisme de petit Français, qui plus est en toute liberté, sur un terrain de jeu qui n’est pas fait pour cela !

    La liberté de communiquer, c’est le domaine de LA CB et des TW/LPD (Low Power Devices – appareils de faible puissance !) et avec là aussi des règles à respecter (canaux réservés à cet effet, matériel dédié, antennes limitées, puissance limitée, modes limités), prix à payer pour pouvoir faire du téléphone et raconter tout ce que vous voulez, mais avec un risque limité de déranger d’autres utilisateurs du spectre radio-électrique, et pas seulement en France.

    Ensuite, vous ne semblez pas comprendre que la pratique du RADIO-AMATEURISME obéit à une réglementation INTERNATIONALE, que les radioamateurs sont représentés à ce plus haut niveau et à titre consultatif et seulement cela par l’IARU, association internationale des radioamateurs, et que le REF n’est qu’un tout petit élément de 1/193, soit 5/1000eme de cette représentation. Donc presque rien.

    Maintenant, au niveau purement français :

    C’est prendre la lorgnette par son petit bout, et surtout bien présomptueux et égoïste que de croire une seule seconde ce que vous écrivez ici :
    “Il est de la responsabilité de la plus grosse association nationale des radioamateurs, le REF, de veiller à la pérennité et à l’évolution du service amateur.”

    La pérennité et l’évolution du Service Amateur… Rien que cela ! Certes, vous songiez peut-être simplement au Service Amateur en France. Mais dans ce cas, poussez votre réflexion encore un peu plus loin : qui réglemente la pratique de cette activité en France ? Le REF ? Bien sûr que non ! C’est le Gouvernement par l’intermédiaire de son administration.

    Alors, le REF, que fait-il ? Il est supposé représenter et défendre les radioamateurs, ainsi que promouvoir le radio-amateurisme tel qu’il est codifié et pas autre chose. Il est supposé aussi participer aux réunions de l’IARU en tant que membre. C’est déjà beaucoup ! Mais en aucun cas le REF n’est en mesure de changer la réglementation, même si il peut faire des propositions pour des évolutions.

    Malheureusement, depuis plus de 40 ans les modifications suscitées par le REF ont bien plus été motivées par la soi-disante impérieuse nécessité de regonfler les effectifs de l’association que d’améliorer la qualité du radio-amateurisme en France. Et c’est justement ce qui manque maintenant cruellement autant au radio-amateurisme qu’au REF : des pratiquants et des membres de qualité, qui respectent la réglementation et l’esprit de la pratique de cette activité ! Cela manque pour le radio-amateurisme car son image à l’intérieur mais aussi à l’extérieur du pays en dépend, pour le REF parce que n’est pas facilement dirigeant ou administrateur d’une association nationale un peu sérieuse qui veut. C’est exactement la même chose que pour une PME dans la vraie vie, qu’on ne dirige pas en y passant en touriste ou en n’ayant pas les compétences requises pour la fonction. Le bénévolat n’est en aucun cas une excuse. Et donc tout cela limite fortement l’envie “d’y aller”, surtout lorsqu’on est compétent et reponsable, ou alors conduit à une rapide démission après avoir pris conscience de la nature de l’endroit où on a mis les pieds. Ceux qui n’ont rien contre la lecture pourront consulter cette page :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_de_Peter

    Le REF vivote ? Et alors, en quoi cela serait-il surprenant puisqu’il est à l’image des radioamateurs français ? Ce n’est pas le REF qui a besoin d’être amélioré pour que le radio-amateurisme français évolue positivement, c’est d’abord la qualité des futurs radioamateurs qui fera ce que sera le radio-amateurisme de demain en France ! Et ce n’est pas ce qu’on peut entendre depuis trop longtemps sur la bande 7 MHz qui peut susciter des vocations d’amateur-émetteur, ni promouvoir la qualité du radio-amateurisme français au-delà de nos frontières.

    Depuis sa naissance, le radio-amateurisme a toujours attiré des gens curieux, intéressés par le “miracle” des liaisons radio sans fil, par le secret des communications radio en Morse et le savoir-faire des opérateurs en la matière, par la compréhension du fonctionnement de divers appareils tous plus étonnants les uns que les autres, par la compréhension et pas seulement l’utilisation des techniques informatiques/numériques, par la compréhension de langues étrangères, par le bricolage, la construction, le plaisir mais aussi l’utilité parfois de contacter un pays lointain, par la camaraderie existant entre les radioamateurs. Il n’y a pas de raison pour que cela disparaisse. Alors il faut continuer à faire rêver quelques curieux, et en leur montrant autre chose qu’un utilisateur assis devant une table ou est posé un émetteur-récepteur connecté à un microphone, à une antenne qui ressemble un peu à ce qu’on voyait dans les années 80/90 sur les camions de nos amis routiers, le tout mis en valeur par un écusson du REF défraichi accroché à proximité… 😉

    Cordialement,
    Francis, F6AWN

  13. Bonjour à tout le monde,
    J’ai connu le REF en 1976: déjà en crise, les crises suivirent (je ne sais pas les relier au cycle solaire).
    Depuis, je n’ai pas souvenir d’une cohésion entre OMs pour avancer/construire ensemble.
    Je souscris en grande partie au post du 16 février 2023 par F8BXI: le “NOUS sommes le REF” me choqua non pas par l’outrecuidance de l’affirmation mais par confirmation de mon vécu (REF ou RC).

    L’activité radioamateur m’apparait telle une boule à facettes: autant de facettes que de modes d’activités possibles (les concours-radio en étant une, à l’instar des tapissiers QSL: l’une comme l’autre n’ont pas à être jugées le ‘plus représentative’ de notre activité).
    => ne serait pas, au moment où nous sommes au bord du gouffre, de faire un grand pas en avant .. en identifiants ces facettes ?
    – des facettes ‘activités’
    – des facettes ‘compétences’
    – des facettes ‘communications’
    – une facette entraide: contentieux, assurance OM
    – etc …

    Les articles techniques publiés par le REF semblent disparus .. pourtant les OMs ‘bricoleurs’ existent et se retrouvent (activités, publications, salons, ..).
    D’autres, en matière d’appareils de mesures, sont mieux équipés que des entreprises (certes le matériel peut être ancien) ou maintiennent en vie des équipements largement obsolètes, d’autres encore sont des As en pilotage de Mig (ou de Tig).

    Serait-il impossible d’animer ces facettes (les mettre en valeur) de manière à ce que chacune donne un éclat à l’activité radioamateur ?
    => Encore faudrait-il les identifier (ce que vs ne faites pas) et n’en rejeter aucune (ce que vs faites) sur la base d’un jugement de valeur ?

    Querelles des Anciens vs Modernes: elle trouve sa source au XVIIIe siècle … comment peut-on la dépasser ? … sans pondre des jugements de valeurs.
    S’en débarrasser ? ou s’en servir comme outil pour avancer ensemble ?

    Des OMs ‘fossoyeurs’ achètent pas-cher aux héritiers (veuve, enfants) pour générer du profit: Peut-on faire autrement ?

    Quel organisme central pourrait animer notre boule à facettes ? avec pertinence càd après avoir identifié les étapes à dépasser.
    Cela s’acquiert (dans le temps l’INPG offrait des stages-pro) et apporterait un complément de compétence aux Administrateurs: cet organisme central y aurait-il intérêt ?

  14. bonjour .
    Quand même, ça fait quelque chose, un edito pareil.
    Je sais pas bien si ça sonne plus comme un cri de ralliement, genre ” à moi ! ” ou bien si il faut entendre ” Abandonnez le navire ! ” Moi, je serais sur le bateau, j’irais chercher mon gilet de sauvetage et je me dirigerais sans paniquer vers le canot de sauvetage indiqué sur le plan !
    Et si on arrêtait de promouvoir le radioamateurisme ?
    Ca sert à rien, les gens connaissent suffisamment ce qu’ on fait “en vrai”, c’ est pour ça que la réponse, c’est souvent : ” ah, ouais, tu fais de la cibi, quoi.”
    qu’est ce que tu veux que je leur réponde?
    J’ai l’impression que la solution d’ Isobel est pas mal, il vaut mieux faire dans son coin que de perdre du temps et de l’ énergie à s’engueuler, ceux qui font de la fumée d’étain et des copeaux font plus pour la promo que toute une association ou un forum.

    Amitiés à Francis, dont j’ai beaucoup apprécié les interventions, surtout la dernière et le dernier paragraphe, avec une très bonne définition du radioamateur :
    “curieux, intéressés par le “miracle” des liaisons radio sans fil, par le secret des communications radio en Morse et le savoir-faire des opérateurs en la matière, par la compréhension du fonctionnement de divers appareils tous plus étonnants les uns que les autres, par la compréhension et pas seulement l’utilisation des techniques informatiques/numériques, par la compréhension de langues étrangères, par le bricolage, la construction, le plaisir mais aussi l’utilité parfois de contacter un pays lointain, par la camaraderie existant entre les radioamateurs.”

    Salutations
    Antoine de f8ebl

    • Bonjour Antoine,

      Sur l’édito, quand tu lis celui de ce mois-ci, tu comprends mieux que le précédent était là pour faire peur. En effet, le président et le secrétaire, ne se représentent pas au bout de leur mandat de 3 ans qui arrive à échéance à la prochaine AG*.

      Suite à l’édito du mois dernier, je pensais apercevoir une certaine lucidité pour apporter du changement vers plus de jeunesse à l’organisation de l’association mais je me suis largement planté ! Sauf si la succession a été préparée en secret, je ne vois pas de changement notoire pour la suite : s’il n’y a pas de ‘repreneur’, on verra surgir les habitués du ‘sauvetage’ de l’association qui nous diront, comme j’ai déjà pu l’écrire et le montrer : “Si c’est pas moi, qui le fera ?”. Et c’est avec ce genre de phrase qu’on se prend pour un héros bénévole sauveur du REF. Le prochain président nous bassinera de la même façon avec des ‘le REF c’est vous’ et banalités du genre.

      Dans le centre France, rien de nouveau.

      Pour le reste, je suis aussi d’accord avec Isobel et c’est ce que je faisais jusqu’à cet édito qui laissait entrevoir un peu d’espoir de changement au sein du REF. Il faut croire que j’ai toujours un fond d’optimisme pour notre activité associative. Mais force est de constater que l’immobilisme et le jusqu’au boutisme du REF ne fera que les mener à leur disparition mais pas à celle du service amateur en France.

      Ce dernier trouvera toujours un moyen d’exister avec ou sans association…

      73,
      Philippe
      * C’est tout à leur honneur de ne pas jouer les prolongations comme aiment le faire d’autres passionnés du REF.

  15. Bonjour

    RSF pour Radio Société Française. Voilà pour le nom de l’association. Pourquoi société ? Précisément parce que le fait de la faire société , la recette , a été perdue. Si j’évoquais la jouissance présente dans la population , population y compris amateur , c’est que le mot jouissance s’écrit tel que Jacques Lacan l’écrivait : ” JOUI-SENS” . Si une prise de parole d’une direction nationale avait un intérêt , le contenu serait essentiellement thérapeutique : une boussole pour un cap et être presque curé pour préserver une naiveté à faire radio et ainsi condition essentielle de recherches techniques. Comment faire société radio ? Poser une astuce intellectuelle : de quoi le nouveau nom d’un rassemblement amateur doit-il être le NON ? Non aux jouissances des générations et des égos et à un fait : plus beaucoup d’oms transmettent l’intérêt d’une communication radio. Cela veut dire aussi apprendre à nouveau la tolérance et à parler avec un contenu.

    73 Jean F1ACC

  16. Le REF représente à peut près 25% des radioamateurs français c’est honorable mais ce n’est pas non la majorité. Le REF va s’écrouler sur lui-même car l’équipe d’administrateurs est la mienne. Elle n’a pas de vision sur ce qu’elle doit faire pour que notre association perdure demain. Elle sait que le REF est mal en point mais finalement elle ne fera rien.

    Ces administrateurs ne sont pas là pour représenter les adhérents mais ils sont pour là pour eux-mêmes espérant sans doute être là pour un long moment et avoir les honneurs du REF et leurs noms sur une plaque en or. L’un le dit clairement il est juste là pour faire nombre, un autre veut bien contribuer et s’impliquer mais il faut le rémunérer, un autre sent qu’il pourrait avoir le pouvoir à l’aube du futur CA et être président …. De plus ils sont anti-jeunes et ils ont contribué à les évincer malgré qu’ils soient licenciés. Ils ont creuser un fossé générationnel , ben oui quoi dès fois que ces jeunes prendraient leurs places! Pendant ce mandat, ils ont mis les bâtons dans les roues de notre jeune président. Le REF est avait un et il était un vrai symbole de renouveau et de changement. Il ne se représentera pas car à 33 ans il a autre faire qu’à se battre avec des dinosaures anti-jeunes. Le REF vient de perdre son plus bel atout!

    C’est là ou cela devient grave car la pyramide des âges glissent tout doucement tous les ans sans voir apparaitre de remplaçants. Ces administrateurs (sauf 3 qui gèrent à qui je tire mon chapeau) devraient, si ils avaient la moindre considération pour leur adhérents, reconnaître qu’ils ne sont pas à la hauteur de la tache et qu’ils devraient démissionnés.

    Il est nécessaire que les adhérents comprennent que la pérennité de notre association tient à la mise en place des jeunes aux responsabilités. Il est nécessaire de leur tendre la main et d’aller les chercher. Ils sont pour la plupart anti-REF mais en discutant avec eux et en leur donnant toute la place qu’ils ont besoin, ils pourraient revenir. Il faut, comme dans le radio-club de Versailles, les accueillir, les écouter et leurs donner de l’espace pour qu’ils puissent s’impliquer. Ces jeunes F4 savent quoi faire pour relancer et conserver la notoriété auprès de nos institutions.

    Pour avoir côtoyer l’ANFR lors de nos discussions pour les JO2024, je peux attester que l’agence écoute et a en considération les radioamateurs. Elle a tenu compte les demandes faites par le REF dans la limite de ce qui est possible. S’il il ne passe rien il faut aller voir l’OM en charge des relations avec nos institutions et qui n’agit que son propre intérêt. Il y a un projet de licence F0 ou américaine mené avec l’ANFR mais qui le sait? Chut! C’est secret il ne faut rien dire à nos adhérents c’est moi qui gère!

    Il est clair que notre génération porte la responsabilité de ce qu’est devenu le REF! Il n’est jamais trop tard pour agir mais je ne suis pas sûr que les administrateurs ont la moindre envie de perdre leurs places et d’agir dans le sens du bien commun. Après tout ils sont élus par les adhérents! Dans ces conditions nous avons les administrateurs que nous méritons!

  17. Un espace de discussion sur le REF…. je prends, exceptionnellement!
    Je suis peut-être le seul, mais je trouve que le témoignage de Jean-Luc est important, et… dramatique.
    J’ai affronté, au sens combattant, le soi-disant responsable informatique du REF. C’est affligeant. Leur informatique est, comme le souligne Jean-Luc dans un état de décomposition avancée: à part les messages inapropriés lors du renouvellement des cotisations, il faut aussi parler de l’incapacité du REF de mettre en place le système de certificat SSL de sécurité (https) sur le “service” hébergement du REF pour les RC et autres “services”.
    Alors que le responsable informatique du REF déclare qu’il doit protéger son dévelopeur, je trouve que, s’il était la référence indispensable à cette fonction, il devrait le virer!
    Mais c’est juste mon avis.

    • Pb Informatiques:
      “Virer un développeur” est facile (= je saurais faire).
      “Proposer un développeur” l’est moins (= un politique saura faire).
      “Trouver un développeur bénévole” serait une entreprise périlleuse.
      => Quelle est votre proposition? (= pour que nous pourrions vous soutenir dans votre démarche).

      • Finalement 3 jeunes licenciés ont accepté de renouveler l’équipe support informatique du REF. Pour avoir discuté avec l’un d’entre eux, ces nouveaux sont parfaitement au fait des technologies de développement réseaux, web et site internet. Ils arrivent aussi avec de nouvelles approches et de nouveaux outils de gestion qui devraient à n’en pas douter changer la face de cette informatique qui a rendu bien des services mais qui est aujourd’hui souffre de faiblesses qui convient de soigner.

        L’un d’entre eux se disait anti-REF mais apprès discussion, il a compris qu’il avait un rôle à jouer dans la pérennité de cette noble association. Je souhaite que l’exemple de ces trois jeunes licenciés fasse tache d’huile et que d’autres comprennent l’importance de s’impliquer dans la vie de notre association, la seule véritablement encore reconnue par nos instances officielles.

    • Bonjour Serge,

      Concernant “l’incapacité du REF à mettre en place le système de certificat SSL de sécurité”, pourriez-vous préciser à quoi vous faites allusion exactement ?

      Je suis en effet l’un de ceux qui s’occupent de cet aspect des choses, et pour autant que je sache, tous les RC ou autres sites hébergés par le REF, s’ils en ont exprimé le souhait, ont pu bénéficier d’un certificat SSL.

      Par conséquent si vous pouviez préciser les choses, cela me permettrait peut-être de comprendre le sens de vos propos…

      Je vous en remercie par avance.

      73, Bruno – F8FIV

  18. 3 jeunes c’est super! Mais il faut une “référence” pour les guider et leur donner des objectifs précis, logiques, séquentiellement intelligents définis dans une analyse fonctionnelle écrite et avec un schéma de base réfléchi selon les règles de l’art..
    Le REF n’a pas cette “référence”.
    Je me laisse entraîner par la dynamique de la proposition de F8BXI: “Et si c’était la solution?”
    Allez, j’y vais:
    Pour moi la cotis du futur (et remplaçant du) REF devrait être gratuite pour tous les membres < 40ans. Puis passer à une cotis entre 40 et 50 ans, être doublée entre 50 et 60 puis triplée au delà. Le raisonnement est que plus on est vieux plus on a d'argent et moins on a d'idées.
    Le REF devrait être accessible à tous les amoureux (sens amateurs) de la radio, pas seulement les arrogants titulaires d'une licence (oui môssieur, j'ai une licence, moi!) radioamateur.
    Il faut virer les administrateurs de plus de 60ans: leurs objectifs ne sont ni compatibles avec l'avenir d'une association jeune, et leur capacité à comprendre notre monde est sous-performante.
    Ce n'est pas le titre qui fait la fonction, mais la compétence.
    73

  19. Les trois jeunes licenciés en question sont des références en tant que tel, dont un est professionnel du domaine. Donc aucun doute sur leurs compétences.

    Les jeunes de moins de 25 ans adhérant au REF ne paye pas de cotisation. Pour le reste de votre proposition cela me parait pas vraiment peu gérable d’un point de vue financier vue le nombre de cas de cotisation.

    Il ne s’agit pas de “virer” les anciens administrateurs mais de mieux les choisir car la plupart de ceux qui sont en place sont là pour eux et pas là pour représenter les adhérents et l’avenir du REF. C’est là ou chaque membre du REF doit exercer sa responsabilité, en proposant et en sélectionnant des administrateurs possédant une vision sur l’avenir de l’association et une véritable volonté de représenter les membres de l’association. Ce n’est effectivement pas le cas aujourd’hui.

    C’est aussi aux jeunes licenciés d’intégrer le conseil d’administration pour faire basculer la représentation. Il y a péniblement aujourd’hui que 9 administrateurs et effectivement que des anciens et aucun jeunes licenciés. Or le nombre maximal d’administrateurs est de 15. Il y a donc de la place pour que les jeunes licenciés puissent être représentés en nombre et faire basculer la constitution du CA. Il est encore possible jusqu’au jour de l’assemblée général de Mai de se présenter au poste d’administrateur.

    C’est un fait, l’arrogance des anciens qui se protègent derrière la réglementation protège leur bastion quitte à voir disparaitre notre association. Les jeunes F4 sont licenciés et ils connaissent donc parfaitement la réglementation et ils ont le bagage technique suffisant pour exercer notre passion. La seule différence est la manière dont ils la pratique. Il est nécessaire que la plupart des radioclubs tendent la main aux jeunes licenciés et acceptent de leurs donner des responsabilités, des moyens et de la place pour qu’ils puissent se développer et prendre en charge l’avenir.
    F4GSC

  20. Le contraste entre l’éditorial d’avril et les différentes “visions” des nouveaux postulants administrateurs est saisissant.
    Cela illustre, à mon avis, la nécessité d’un changement radical. Il se pourrait bien que la meilleure solution soit… la disparition.

    • Malheureusement l’absence de candidature aux postes d’administrateur ouverte aux adhérents ne permettra pas ce changement radical. Il manque même un administrateur pour atteindre le minimum ( 8 au lieu de 9) qui va contraindre le REF à convoquer une AG extraordinaire à la suite de l’AG de Mai.

      Les administrateurs qui resteront en place devront prendre conscience de la responsabilité qu’ils ont à engager sans tarder un recrutement près des jeunes licenciés. Ils devront être des passeurs et des facilitateurs pour convaincre ces remplaçants à prendre des responsabilités et à s’engager pour l’avenir et la pérennité du REF. Compte tenu de la mauvaise image qu’ont les jeunes vis-à-vis du REF (ils se disent antiREF), cette initiative est loin d’être gagnée.

      Le REF accuse une perte de 300 adhérents en 2023 et par voie de conséquence une perte financière de 18 000 €. L’exercice de 2022 est dans le rouge de -15 000€ à cause d’erreurs de gestion liées aux années précédentes et malgré le travail sérieux de notre trésorière pour assainir la trésorerie.

      Ce sont les mêmes qui seront au CA et nous pouvons donc être inquiet pour la suite du REF malgré les 340 000 € placés sur les livrets qui serviront dans un premier à équilibrer les comptes.

      • Bonjour Jean-Luc,

        ” Il manque même un administrateur pour atteindre le minimum ( 8 au lieu de 9) qui va contraindre le REF à convoquer une AG extraordinaire à la suite de l’AG de Mai. ”

        C’est une possibilité si le CA en est d’accord mais aucunement une obligation. Les statuts mentionnent le nombre d’administrateurs nécessaires pour gérer l’association, entre et 9 et 15, comme indiqué à l’article 5.1 des dits statuts.

        Les mêmes statuts stipulent à l’article 5.2 qu’en cas de vacance d’un poste, le CA peut coopter (“le conseil pourvoit provisoirement au remplacement de ses membres”) les manquants dont la situation sera régularisée à la plus prochaine AG, en général la suivante.

        C’est par exemple le cas de F1MMR qui a été coopté l’an dernier en AG et qui cette année régularise en postulant.

        Je ne vois pas dans quel cas, figuré par les statuts ou le règlement intérieur, un CA peut demander la tenue d’une AGE pour manque d’administrateurs dans la mesure où la cooptation reste toujours possible dans les textes.

        Après, ce n’est pas moi qui irai contre cette AGE, surtout si elle permet la création d’un CA mixte composé d’anciens et de plus jeunes à égalité. Avec une évolution vers 100% de “plus jeunes/nouveaux” à terme (court le terme si possible)

        Et dans ce dernier cas, je reste toujours dans l’idée de constituer par la suite un comité des ‘sages’ composé d’anciens administrateurs avec, soit des voix consultatives aux votes en CA, soit une seule voix décisionnelle pour la totalité du comité.

        Ceci permettrait aux plus jeunes de ne pas réinventer le dipôle et si l’amalgame se fait correctement, d’acquérir pour les plus jeunes une expérience associative dans le monde radioamateur.

        73,
        Philippe

        • Bonsoir Philippe,

          Tu dis: “Je ne vois pas dans quel cas, figuré par les statuts ou le règlement intérieur, un CA peut demander la tenue d’une AGE pour manque d’administrateurs dans la mesure où la cooptation reste toujours possible dans les textes.”

          Certes, mais ce n’est pas parce que les textes prévoient cette possibilité qu’elle est toujours réaliste.

          Pour être coopté, la 1ère des qualités est d’être… volontaire ! S’il n’y a pas assez de candidats pour le processus “normal” d’élection aux postes d’administrateurs, je ne vois pas bien pourquoi ils seraient plus nombreux pour la cooptation, sachant qu’il s’agit là d’une situation provisoire qui doit être régularisée au plus vite via le processus normal d’élection. Certes, le passé me donne partiellement tort, puisque au moins F1MMR a été coopté et se présente pour “régulariser” sa situation, mais on reste dans l’exception, je pense. Rien ne dit que quelqu’un sera disponible et volontaire cette fois-ci.

          73, Bruno – F8FIV

          • Salut Bruno,

            Tu as parfaitement raison et il ne me semble pas avoir dit le contraire. Après, c’est effectivement une manière de voir la gestion de l’association :

            – à la petite semaine comme toujours et jusqu’à présent, c’est à dire en se contentant du minimum pour passer l’AG et à ce moment là on se plaint, on coopte et on fait un an de plus ;
            – en voyant plus loin en provoquant une AGE afin de reconstituer un vrai CA avec de vrais volontaires, plus jeunes comme je l’expliquais plus haut ;
            – on peut aussi provoquer une AGE pour modifier les statuts et descendre le nombre minimum d’administrateurs, d’ailleurs c’est un constat et quasiment un conseil du Commissaire aux Comptes dans son rapport de certification des comptes pour l’AG où il écrit : “Augmentation des frais de déplacement des bénévoles : 11 394 € en 2022 contre 9 327 € en 2021. Il serait temps de revoir les statuts de l’association pour limiter le nombre des administrateurs,
            d’autant plus que l’on peut s’interroger sur leurs actions au sein du REF.” Big LoL ! 😉

            73,
            Philippe

  21. bonjour Bruno, je suis heureux de voir qu’au moins un futur administrateur a un vision d’avenir et que tu partages l’idée de tendre la main aux jeunes licenciés pour commencer à compenser la disparition progressive des adhérents due a une pyramide des âges critique.

    Je suis d’accord sur ton commentaire sur la cooptation en cas de manque d’administrateur. Dans ce cas précis, compte tenu de l’enjeu de l’avenir du REF et de la situation instable du CA, la cooptation de dernière minute fait bricolage, uniquement pour que les membres du CA actuel sauvent leurs places et sans même que le problème de fond soit traité.

    Je ne suis pas sûr que les adhérents apprécieraient le peu de sens des responsabilités de ceux qui les représentent et de la gravité de la situation (nombre d’adhérents en baisse et état financier déficitaire). D’ailleurs il serait urgent de se poser la question de pourquoi il y a si peu de candidat même si nous connaissons les grandes lignes de la réponse.

    Pour regagner en crédibilité, pour refaire prendre confiance à nos adhérents et avant que nous assistions comme cette année (perte de 300 adhérents) à un désengagement massif, il serait judicieux de provoquer une AG extraordinaire pour mettre en place ce que tu appels un “CA mixte”. D’ailleurs je souscrits aussi à tes autres propositions.

    Ceci dit, ce n’est pas gagné car pour avoir discuté avec plusieurs jeunes licenciés répartis aux quartes coins de la France, la grande majorité se disent anti-REF et n’adhèrent donc pas aujourd’hui au REF. Ils seront donc éligibles que dans trois ans (le cas de F4GBY). Il faudrait donc que nos administrateurs se prennent en main pour aller chercher ces jeunes près à s’investir pour la pérennité du REF et éligible l’année prochaine. Mais pour l’instant cela ne semble être dans le logiciel du CA actuel. Il me semble que si un administrateur tend la main à un jeune licencié avec sincérité et détermination, celui-ci viendra. C’est cette volonté qui manque aujourd’hui.

    Il ne faut cependant pas désespérer car à l’ARALA nous sommes confrontés au même problème et nous avons réussi lors de la dernière AG à intégrer deux jeunes licenciés pour préparer le futur de notre association. Nous allons leur donner des moyens et de la place pour qu’ils puissent commencer à nous remplacer progressivement. Je me définis come en tant que un facilitateur et un passeur.

    Le manque d’un administrateur est bien secondaire devant le manque de vision et de volonté de prendre en charge l’avenir du REF. Dans ma petite expérience au CA, j’ai pu voir qu’en réalité il y avait que 5 sur 9 administrateurs actifs de manière continue.

    • Bonsoir Jean-Luc,

      Je pense que tu t’es un peu emmêlé les pinceaux dans les auteurs de messages. 😉 C’est Philippe qui a parlé de “CA mixte”, pas moi Je souscris à l’idée générale mais je ne pense pas qu’il y ait d’un côté les jeunes et de l’autre les vieux, on est dans un continuum, là. J’exprimerais ça plutôt d’une autre manière: il faut que la moyenne d’âge au CA descende.

      Et oui, je partage bien entendu aussi l’idée de tendre la main aux jeunes licenciés, et je pense sincèrement que, quoi que certains en pensent ici, c’est également le cas de plusieurs administrateurs actuels, à commencer par Lucien F1TE et Christine F4GDI. C’est d’ailleurs une action de Lucien qui a abouti à l’arrivée des 3 nouvelles recrues dans l’équipe informatique. Ils s’occupent pour l’instant des hébergements chez OVH (pour les RC et quelques autres sites), mais c’est amené à évoluer bien entendu, s’ils le souhaitent. Là il y a un ménage énorme à faire dans les sites en question, car il y a de tout, des CMS obsolètes, des sites en déshérence, etc.

      Leur aide est très précieuse et on est très contents de travailler avec des gens qui agissent plus qu’ils ne parlent. 😉

      73, Bruno – F8FIV

  22. Effectivement il y a un “continuum” dans l’équipe support et d’ailleurs j’y ai contribué pour l’un d’entre eux. Cela montre que lorsque l’effort est fait pour aller les chercher, même quand ils sont anti-ref, ils viennent.

    Mais qu’en est-il du continuum dans le CA? Je suggère que chaque administrateur coopte un jeune licencié pour montrer leur sens des responsabilités et de la prise en charge de la pérennité de notre association. Il y a de la place puisque le CA sera composé de 9 administrateurs et qu’il peut être de 15 au maximum. D’ailleurs le 9ième, qui reste à pourvoir, pourrait être justement l’un de ceux-là. Je suis sûr que le CA sera interprété les statuts si il en a la volonté et la conviction qu’il faille réagir dès maintenant. Cela montrera le changement et la prise de conscience. Cela contribuera à terme à motiver de nouvelles adhésions. D’ailleurs y-a-t ‘il réellement d’autres solutions? Cela a au moins le mérite d’être simple à mettre en place. L’adhérent et ancien membre du CA sera rassuré pour l’avenir. Des solutions seront possibles pour optimiser les coûts de fonctionnement.

    Je suis aussi dans l’action, d’ailleurs prochainement sera proposé au REF un jeu de deux affiches pour promouvoir le radioamateurisme et à destination du grand public. Elles ont été conçues par Norman et moi-même faute d’autres intéressés. Cela ne fera pas tout mais elles pourront aider les radioclubs (qui ont contribué) à promouvoir nos activités.

    • Bonsoir Jean-Luc,

      Pour l’affiche, c’est une excellente initiative.

      Pour le reste, comme cela ne t’a sûrement pas échappé, je suis candidat pour l’élection des administrateurs à la prochaine AG. J’aurai certainement une meilleure vue des choses une fois “à l’intérieur”, si je suis élu, mais concernant la cooptation de “jeunes” par les “vieux”, j’avoue être assez sceptique, d’une part sur l’analyse (je ne suis pas sûr que la vision du radioamateurisme soit uniquement une question d’âge), et d’autre part sur la faisabilité d’une telle mesure, vu la crise des bonnes volontés qui sévit dans toutes les assos ou presque. Par ailleurs, je ne suis même pas sûr que ça soit possible statutairement parlant: il ne suffit pas que le maximum de 15 ne soit pas atteint pour que des places soient libres pour la cooptation. Celle-ci n’est possible qu’en cas de *vacance*, or un poste d’administrateur ne devient vacant que suite à une démission ou la perte de la qualité d’administrateur pour une autre raison.

      Quoi qu’il en soit, les statuts nécessiteraient d’être adaptés ou précisés dans certains cas. S’il y a une AGE, ce serait peut-être l’occasion… Mais nous n’en sommes pas là.

      Pour être plus précis sur ce que j’ai appelé la “crise des bonnes volontés” (situation qui n’est pas spécifique au REF, je le répète, même si mon but n’est pas d’exonérer celui-ci de ses responsabilités ni de nier les problèmes existants): je constate pour ma part depuis des années dans beaucoup d’assos un individualisme de plus en plus important, un repli sur soi, que la crise sanitaire récente a d’ailleurs contribué à accentuer. Pour autant, loin de moi l’idée de critiquer qui que ce soit. À de rares exceptions près, lorsqu’on se recentre sur soi-même et/ou sur sa cellule familiale, ce n’est pas de gaieté de cœur. Cela peut être dû à des soucis professionnels ou personnels, ou du peu de temps que l’on a à consacrer à soi-même, ce qui implique qu’on en a encore moins pour les autres… Et force est de constater qu’aujourd’hui, malheureusement, les générations que l’on dit “jeunes” ont, pour plein de raisons, une vie qui n’a plus grand-chose à voir avec celle de leur aînés. Je ne prendrai pour exemple que les cas des familles séparées/recomposées. Le modèle familial “classique” a un peu explosé, ces dernières années. On a de plus de plus de parents isolés, de séparations, de recompositions de familles, entraînant notamment préoccupations (ou “charge mentale”, comme on dit de nos jours), difficultés logistiques (gardes alternées, etc.) et limitant donc la capacité des personnes concernées à s’impliquer au niveau associatif.

      De fait, étant moins impliquées et ayant une idée souvent assez approximative du fonctionnement des associations, ces personnes ne comprennent pas les relations adhérents/administrateurs et ont tendance à les assimiler à des relations clients/fournisseurs, ce qui est l’antithèse même de l’esprit associatif où chacun doit être acteur (au moins par moments) et accepter que les choses soient faites “au mieux”.

      Allez, j’en ai fini pour ce soir côté verbiage. Bonne nuit !

      73, Bruno – F8FIV

  23. Tout d’abord merci pour la qualité de tes échanges et pour tes analyses qui permettent de faire avancer ce sujet critique.

    Le terme “vieux” ne fait pas partie de mon vocabulaire car cela fait péjoratif et s’oppose directement à “jeunes” et ce n’est pas mon propos et le sens de mon message.

    Je suis aussi le président du radioclub de Nantes et je suis aussi confronté à la “crise des bonnes volontés” et je partage donc ton analyse sur ce sujet.

    Ma suggestions concerne directement l’implication des administrateurs en place qui n’ont pas pour la grande majorité démontrer leur capacité et leur motivation à agir pour la pérennité de notre association à moyen et long terme. Du moins c’est ce que j’ai pu constater durant mon passage au CA. Ils n’ont pas plus pris soin de notre jeune président qui était un vrai symbole de renouveau et continuité. Je ne m’attarderai pas sur les explications possibles.

    Deuxièmement j’ai relaté mon expérience ou deux jeunes licenciés ont fini par accepter un poste dans le CA de l’ARALA et enfin troisièmement il y a dans l’équipe support du REF un jeune licencié qui se disait anti-REF et qui finalement à rejoindre celle-ci. Cela démontre que, malgré la crise de bonnes volontés, il existe des jeunes licenciés qui acceptent de prendre leur part de responsabilité et qui sont prêts à s’investir pour le continuum. Il faut simplement aller les chercher.

    Ma proposition est donc que les administrateurs acceptent de se décentrer et de tendre la main vers ces jeunes pour les convaincre de rejoindre le CA de notre association. Cela a marché ailleurs je ne vois à partir du moment où les administrateurs sont motivés et convaincus pourquoi cela marcheraient pour eux.

    Non cela m’a pas échappé que tu sois candidat au poste d’administrateur et c’est une bonne initiative pour le REF. Ta vision constructive et ton envie de faire ne m’a pas échappées non plus.

    • Bonsoir Jean-Luc,

      Honnêtement, j’espère que l’on trouvera (au moins d’ici quelque temps) des volontaires pour prendre la suite de l’équipe actuelle, car ce n’est un mystère pour personne: nous ne sommes pas éternels. Et tout en souhaitant longue vie à tous les membres de l’équipe en place, il faut admettre que, comme cela a déjà été dit, la moyenne d’âge y est plutôt élevée. Étant donné que Norman ne se représente pas, si je suis élu je serai le plus jeune membre du CA, du haut de mes bientôt 59 ans…

      Je suis un technicien dans l’âme, pour ma part, et absolument pas un politique. Je ne sais pas encore ce que je vais trouver à ce niveau. Autant je commence à avoir une bonne idée des problématiques qui se posent sur le plan de l’informatique de l’asso, autant pour le reste, c’est encore un grand mystère, je l’admets… Cela étant, malgré les commentaires qui sont régulièrement faits (ici ou ailleurs), faisant état d’une attitude passéiste et immobiliste et qui serait à l’origine de beaucoup de découragements voire d’attitudes “anti-ref”, je préfère juger sur pièces. Nous verrons donc ce qui se passera.

      Bonne fin de semaine à tous !

      73, Bruno

  24. Bonjour,

    Suite à une attaque des serveurs informatiques du REF, un document qui vient d’être rendu public le 01/04/2023 dévoile les ambitions les plus intimes des administrateurs de cette vénérable association ! C’est ici :
    https://www.conseil-francais-confreries.fr/adherents/normandie/
    Nul doute qu’une telle nouvelle orientation contribuera à attirer des jeunes retraités gastronomes à la recherche d’un peu de convivialité.
    La prochaine assemblée générale est proche, alors “stay tuned !”, ou en français “restez à l’écoute !”, ce qui est la moindre des choses pour un bon radioamateur…

    • Je confesse (en un mot) ma bêtise crasse: quel lien avec les administrateurs du REF ?
      A procéder ainsi, vous donnez l’impression de vouloir faire d’un cil un solide balai de chiotte.
      N’y aurait rien d’autres de moins futile?

  25. “C’était juste de l’humour !” , cette réponse traduit souvent une exploitation comme arme de dénigrement. Ressassée, à terme il n’en sortira qu’un “pas de fumée sans feu”.

    Oui, l’humour est bon pour la santé mentale, bon pour l’amélioration des performances (même au travail), .. et bon pour un couple avant de commencer une nuit ensemble.
    Rire avec un “petit poisson d’avril” n’est donc pas à refuser!
    En traitement de texte ce sera un chti émoticône.
    Là, nada, rien, même pas un petit Flipper frétillant pour donner un sens & dérider.

    Ce que démontrent les scientifiques (a-t-on besoin de ceux-là pour le comprendre?), c’est que les plaisanteries peuvent aussi être servir à rabaisser voire diffamer. Ressassées, il ne subsiste qu’une sensation désagréable assez semblable aux effets d’un bashing.

  26. Laissez donc les scientifiques en dehors de tout ça!
    Vous êtes certainement assez grand pour vous défendre tout seul .
    Si vous êtes imperméable à l’ humour, c’est votre problème.L’humour, c’est un peu comme la culture, on en a pas forcément au départ, mais ça se travaille. J’admets que pour vous ça doit être un challenge !
    Bon courage !

    antoine, de f8ebl

    • Bonsoir à tous,
      Je ne comprendrai jamais rien à toutes ces querelles de personnes ( cf radio club place d’Italie avec à l’époque F9AA ! ).
      J’ai adhéré au REF dans les années 80 ( 17972 ! ) puis m’en suit détaché pour ces querelles.
      Je suis membre du G-QRP depuis 15 ans et de l’ARRL ( Life Member ) qui m’apportent tous les liens techniques qui m’intéressent.
      Je pense hélas qu’il y a peu d’espoir à avoir, la situation s’aggravant d’année en année.
      Une cotisation exceptionnelle de certains qui le veulent ( et le peuvent! ) de dix années au moins ( 500-600 € par exemple comme le pratique l’ARRL après 70+ …) pour sortir la trésorerie du marasme annoncé mais surtout des réformes drastiques.
      Je suis prêt à aider sur Paris mais à condition que les jeunes prennent les commandes réelles,
      Amitiés,
      Bernard F1ETB
      74 ‘spires au PA’ ( vieille expression des années xx !)

  27. Bonsoir,

    Je pense que la solution, c’est que cette petite minorité de radioamateurs qui constitue cette vieille garde élitiste et sectaire (et qui n’aime d’ailleurs pas être traitée d’élitiste et de sectaire) disparaisse… Tout ça est systémique, et il suffit d’ôter un maillon pour que la chaine se défasse. Et c’est le temps qui s’en chargera, et qui s’en charge déjà.

    Ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que ce discours prônant une vision étriquée, égocentrée et autoritariste de la définition du radioamateurisme (ou du service amateur) est ultra-minoritaire et n’intéresse qu’eux et quelques autres, plus amateurs de perte de temps en polémiques et joutes verbales qu’autre chose, et c’est tant mieux ! C’est un constat que chacun peut faire auprès d’autres radioamateurs ACTIFS ou sur nos bandes de fréquences. Avec la disparition des fora de radioamateur.org et le “turn-over naturel” (sic), la fenêtre de diffusion de cette propagande s’est presque refermée. Un autre type de propagande apparaitra très probablement dans le futur, avec une nouvelle élite sectaire auto-proclamée, comme il en existe dans tous les domaines. C’est systémique, sociologique et anthropologique… Ainsi va le monde !

    Il suffit de voir le radioamateurisme dans d’autres pays bien plus peuplés que le notre (Japon, USA pour n’en citer que deux) pour comprendre qu’il suffit de continuer à faire ce que la majorité fait déjà, laisser pisser le mouton, et vivre sa passion comme on l’entend.

    https://www.tiktok.com/t/ZT8j9QqJW/

    73 d’un F5… de moins de 50 ans.

  28. Tout à fait Thierry …., voici quelques lustres … les “F6” s’opposèrent à leur administration de tutelle … concernant l’accès du décamétrique aux simples F1 “de base”. L’ostracisme perdure de nos jours mais envers les F0. O Tempora O Mores.

    • C’est partiellement inexact, car des propositions ont été fait (et j’en fus) au REF pour intégrer les F1 aux bandes HF… de mémoire, afin de ne pas “ouvrir” sans contrepartie (c’est ce qui chagrinait les “F6 et autres F2, F3, F5, F9 …), j’avais émis les idées suivantes 1 / titulaire d’un quelconque certificat de langue étrangère (au moins 1) = accès 2 / titulaires d’un quelconque diplôme obtenu en établissement étranger (ce qui suppose d’avoir un minimum de connaissances dans la longue dudit établissement) = accès 3 / titulaire d’un diplôme dans les télécoms “numériques” = accès … etc … Mais bien sur… il eut fallu que le REF se tira les phalanges du sphincter et intervint face à l’administration, il FALLAIT bosser … un minimum… Bref … il est précieux, parfois, de rechercher les causes “en amont” ! 73 et bonne chance 2024

      • Ok, je comprend cette réponse comme ceci:
        – “le REF ne rejeta pas la propa de l’administration de tutelle dans la mesure où, un de ses membres -toi en l’occurrence-, en interne émit une suggestion (non retenue) allant dans le sens d’un accès sous conditions”.

        – En quoi cela change -t-il l’écrit “les F6 (par rapport aux F1) .. rejetèrent l’accès aux bandes HF aux F1” ?

        La césure F6/F1 est à comprendre dans les sens de l’époque (Grande/Petite licence) ou Super-OM vs petit-OM (celui ne maitrisant pas la CW).

  29. Très bien écrit comme d’habitude.

    “Le fonctionnement pervers d’un OM qui a monté une micro-entreprise pour se faire payer 6000 € pour l’intégration d’un module de paiement par internet dont la fiabilité reste encore à démontrer (C.F Hamexpo);”

    C’est un module du Crédit-Agricole, c’est quoi la compléxité du truc et de l’intégration ?
    Je connais un peu la solution de paiement 😉

    Cordiales 73’s.

    F4FPY – J.N.

  30. Bonjours à tous,
    je viens de découvrir cette page de 8BXI, beau résumé d’une situation hélas persistantes… J’avais quitté le REF au début des années 90 en raison du laxisme face à l’Administration… Récemment, un “contact” me disait que l’ANFR est désormais (trustée) par des cibistes… quand bien même ils sont devenus Fxnnn … J’avais, il y a 2 ans, créé une page FB (celle qui est actuellement exploitée par le REF) et conservée cette page sans activité, juste pour éviter le ‘plagiarisme’ galopant et la confiscation du nom… et ré-adhéré au REF à la même époque ! Lorsqu’il me fut demandé de transférer cette page sous contrôle du REF, (alors qu’il ne gérait pas la page FB REF-info) j’ai bien sûr accepté puisque telle était la destination initialement envisagée… Aujourd’hui, je suis banni de cette page… bien qu’ayant été créateur, administrateur, modérateur, membre … pour une raison simple : ” il ne faut pas dire la vérité, ni pointer du doigt les mauvais comportements… car il FAUT draguer large pour avoir plus de “membres” … Donc, ça fait un de moins, car je n’ai pas renouvelé mon adhésion. Que fait le REF ? … LOL ! Le REF est censé représenter les radioamateurs Français … qui sont, comme chacun sait, régis en amont par l’UIT/IARU…
    >> Règlement des radiocommunications (2014) Extrait :
    ((Section III – Services radioélectriques
    1.56 Service d’amateur: Service de radiocommunication ayant pour objet l’instruction individuelle, l’intercommunication et les études techniques, effectuées par des amateurs, c’est-à-dire par des personnes dûment autorisées, s’intéressant à la technique de la radioélectricité à titre uniquement personnel et sans intérêt pécuniaire.
    Section I – Service d’amateur
    25.2 § 2 1) Les transmissions entre stations d’amateur de pays différents doivent se limiter à des communications en rapport avec l’objet du service d’amateur, tel qu’il est défini au numéro 1.56, et à des remarques d’un caractère purement personnel.))
    Donc, le REF, en bannissant les publications qui sont exactement dans ce schéma, refuse d’être le représentant légitime des Radioamateurs français !
    Il est vrai que pour briller, il est judicieux de ne s’entourer que de choses ternes ou médiocres !

    BONNE CHANCE 2024 !

    • Le principal objectif d’une association est son ouverture à tous. Pourquoi cette division entre F0, F1, F4, F6… ? Pourquoi cette division entre jeunes et moins jeunes ? Pourquoi cette division entre cibistes, pmristes et radioamateurs ? Franchement, quelle image renvoyons-nous encore une fois !

      • Tout à fait.
        Mais le pire, c’est qu’existent des PMRistes qui brouillent (= perturbations délibérées) les utilisateurs ‘légaux’ de PMR (chasseurs, organisateurs de rallye, randonneurs, ..).

        Il se passe “comme-si” des individus s’estimaient “élus” et détenteurs de droits supérieurs.

        Ce serait alors un Pb de société ou un Pb d’éducation. En région parisienne le ‘taxi’ s’estime prioritaire et le parichien voit comme un plouc le provincial. Le cycliste se veut prioritaire (car il est ‘fragile’) avec des droits étendus mais néglige le piéton (pourtant ce cycliste sera tout à l’heure automobiliste ou piéton).

        Comment pourrait-on améliorer cela ?

  31. Le discours de F4GSC m’a profondément touché. Il met en lumière un problème persistant : depuis plus de deux décennies, les jeunes se sentent marginalisés au sein du REF. Lorsque la nouvelle de la présidence de Normann au REF est parvenue jusqu’à moi, j’ai ressenti un certain espoir quant à un changement imminent. Cependant, cet espoir a vite été éclipsé par la résistance de l’ancienne garde, démontrant ainsi les défis auxquels les réformes doivent faire face pour s’imposer.

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